Bien que certaines sources avancent que les enquêteurs de la Police tiennent une piste, rien ne permet toujours de vérifier ni de connaître les identités des personnes mises en cause. D’autant plus que, jusqu’à une heure avancée de la soirée, hier, cette Force restait injoignable.
En désespoir de cause, il n’existe que le radio-trottoir, seul moyen, du moins provisoirement, pour véhiculer les informations de dernière heure, à Mahajanga, toujours à propos de cette affaire. En attendant donc confirmation, le rapatriement de la dépouille de la victime vers Maroantsetra, sa ville natale, semble primer. D’après une information, c’est une association estudiantine qui s’est chargée de cette mission.
Ses meurtriers ont mis la dépouille d’Elisabeth dans un sac hermétiquement fermé et non sans qu’ils n’aient ligoté la victime, depuis la torse jusqu’à ses membres inférieurs. Si elle ne présentait aucune plaie, son corps est en revanche couvert d’hématomes, laissant supposer l’acharnement de ses tortionnaires à la rouer de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Franck R.