L’affaire a démarré en mars dernier lorsque l’ancienne ministre a fait l’acquisition de meubles auprès d’un magasin spécialisé de la ville. Elle n’a pas fait un paiement cash mais émis un chèque au distributeur. Or, en voulant toucher les liquidités à la banque, il s’avère que le chèque en question était sans provision. Du coup, les responsables au sein de ladite société victime ont déposé une plainte auprès de la Gendarmerie.
Sans tarder, cette dernière a ouvert une enquête afin de retrouver la trace de l’ancienne ministre. Les recherches menées par la section de recherche criminelle de la Gendarmerie ont porté leurs fruits. Pas plus tard qu’hier, l’ancienne membre du Gouvernement fut localisée, puis finalement arrêtée à son domicile.
Et on connait la suite. On peut dire que la procédure d’enquête s’était particulièrement accélérée car l’accusée était présentée devant le Parquet quelques heures même après son arrestation, et sa garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie à Fiadanana. La balle est donc dans le camp de la Justice pour fixer le sort de l’ancienne députée de Brickaville.
Mais chaque chose a en son temps ! Car sitôt cette histoire de chèque sans provision réglée, Vaonalaroy devra encore répondre de ses actes à propos d’une autre accusation. Cette fois-ci, elle fait également l’objet d’une plainte pour filouterie. D’après le colonel Tahiana de cette section de recherche criminelle, la dame aurait dû omettre de régler les frais de transport lors de cet achat de meubles. Ce qui a poussé le transporteur victime à porter également plainte contre Vaonalaroy. Décidément, ce n’est donc pas la première fois que l’ex-ministre a eu maille à partir avec la Justice pour des affaires louches. L’on se souvient bien que, les Forces de l’ordre l’avaient arrêtée à l’aéroport d’Ivato alors qu’elle était sur le point de s’envoler pour l’extérieur. Affaire à suivre.
Franck R.