Publié dans Politique

Interruption thérapeutique de grossesse - Le débat parlementaire … avorté

Publié le mardi, 17 mai 2022

La proposition de loi relative à l'Interruption thérapeutique de grossesse (ITG) ne sera pas examinée à l'Assemblée nationale. Du moins pas avant le mois prochain. Le texte déposé par la députée Masy Goulamaly en octobre 2021 était inscrite dans la proposition d'ordre du jour de Tsimbazaza arrêté par le bureau permanent. Il ne l'était pas sur la proposition d'ordre du jour soumis et adopté par les députés en séance plénière, hier en milieu d'après-midi. La conférence des présidents, étape intermédiaire entre le passage au bureau permanent et la soumission aux députés en séance plénière, a en effet décidé de ne pas inscrire la proposition de loi dans la proposition d'ordre du jour.

La députée Masy Goulamaly contactée au téléphone affirme avoir pris elle-même la décision de retirer la proposition de loi sur l'ITG du projet d'ordre du jour. Une décision prise, dit-elle, après que le représentant du Gouvernement, présent lors de la conférence des présidents, a affirmé que le sujet de l'ITG serait étudié lors des plus récents Conseils des ministres. Le retrait du texte de la proposition d'ordre du jour doit ainsi permettre d'entendre les observations formulées par le Gouvernement et « d'éviter tout quiproquo et enlever toute ambiguïté ». Par ailleurs, la députée Masy Goulamaly affirme avoir eu l'assurance de la part du bureau permanent de l'Hémicycle que sa proposition de texte sera inscrite dans le prochain ordre du jour de l'Assemblée nationale.

« J'ai de l'espoir que la proposition de loi soit inscrite dans le prochain ordre du jour. De nombreux députés, des présidents de groupements parlementaires et de commissions réclament que le débat soit emmené en séance plénière », affirme la députée de Tsihombe. « Toute personne physique qui aura pratiqué l'interruption de la grossesse pour motif médical, au mépris des conditions prévues par la loi, sera punie par les peines prévues par le Code pénal, article 317 », stipule l'article 28 de la Loi n° 2017-043. Ainsi, un médecin sera puni par la loi s'il pratique un acte médical pour sauver la vie de sa patiente et/ou sa santé mentale. Une des raisons pour laquelle la députée Masy Goulamaly a présenté une proposition de loi sur la dépénalisation de l'Interruption thérapeutique de grossesse, en cas de maladie, de viol et d'inceste.

La rédaction

 

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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