Publié dans Politique

Proposition de loi sur l’ITG - Le « Non » catégorique du FFKM !

Publié le lundi, 06 juin 2022


Le Conseil œcuménique des églises chrétiennes (FFKM) a consacré une grande partie de son message pour la Pentecôte à faire passer celui du refus de l’Interruption thérapeutique de grossesse (ITG). Dans une lettre, publiée vendredi dernier, les quatre chefs d’Eglise réitèrent leur opposition vis-à-vis de la proposition de loi relative à cette question. « Le FFKM est inflexible et reste ferme sur son refus », indique la lettre. Le FFKM qui espère que le Saint-Esprit apporte la lumière aux dirigeants et les élus sur la décision juste et sacrée à prendre.
«  Ne cédez pas aux pressions politiques qu’elles viennent de l’intérieur ou de l’extérieur pour détruire les générations futures et le pays », poursuit la lettre. Parlant d’une velléité d’une minorité de personnes de faire passer une loi totalement contraire aux valeurs malgaches, qui consacre l’importance et le caractère sacré de la vie, le FFKM appelle les autorités « à faire tout ce qu’il est possible pour empêcher ce projet ».  Les 4 dirigeants d’Eglise invitent particulièrement les élus à ne même pas penser à soumettre ou à voter une proposition visant à ôter la vie d’un bébé encore dans le ventre de sa mère.
La proposition de loi sur l’Interruption thérapeutique de grossesse, initiée par la députée Masy Goulamaly est en effet de nouveau au cœur de l’actualité. La proposition de texte a récemment reçu les observations du Gouvernement et vient d’être recalée par le Bureau permanent de l’Assemblée nationale qui a refusé son inscription à l’ordre du jour de la session parlementaire en cours. Le Bureau permanent considère la proposition de texte comme « contraire aux valeurs malgaches » et « à la Constitution ». L’initiatrice de la proposition de loi et les partisans du texte ont dénoncé un refus du jeu démocratique.

La Rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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