Publié dans Politique

Fête de la Pentecôte - Une célébration bien calme

Publié le lundi, 06 juin 2022


La crise sanitaire ainsi que les périodes de confinement ont changé la célébration des fêtes dans la Capitale. Si le dimanche de Pentecôte a été célébré dans la ferveur, le lundi a été pour certaines familles un jour de repos. Contrairement aux années précédentes, l’accès aux lieux de culte n’est plus limité. La Pentecôte fait partie des grandes fêtes de la foi chrétienne, notamment pour les associations cultuelles pentecôtistes. C’est une réunion mémorable pour les chrétiens. En effet, c’est durant cette période que certains fidèles renouvellent leur union avec Dieu. Plusieurs sacrements et concerts évangéliques ont été programmés dans les églises. Malgré la hausse du coût de la vie, et le froid qui a persisté durant le weekend de la Pentecôte, certaines familles ont passé le lundi de Pentecôte à leur manière : « Nous n’avons pas prévu une sortie en famille, on a seulement organisé une petite retrouvaille chez nos parents, avec une soirée barbecue, karaoké, jeux et animations diverses. D’ailleurs, nous pensons déjà à la réinscription de nos enfants qui prendra fin, la semaine prochaine », avance notre interlocuteur. D’autres, ont, quant à elles, programmé un pique-nique à la campagne, un tour de la ville ou visité des endroits historiques comme le Rova d’Ambohimanga, et bien évidemment profiter des kermès sur la route, si bien que des embouteillages ont été constatés sur cet axe, durant les deux jours de fête.
Dans la Capitale, la circulation était plus fluide durant la journée d’hier. Les taxis-be ainsi que les commerçants ont déserté la ville. Seuls les endroits où sont organisés des animations, des spectacles sont truffés de monde. Et comme d’habitude, bousculade et mêlée ont été observées aux arrêts de bus, dans la soirée. Les pickpockets en profitent pour cibler leurs victimes. Alors que dans les stationnements de taxis-brousse régional et national, le nombre des passagers ont diminué, par rapport à la fête de Pâques. D’ailleurs, les travailleurs reprennent leur activité et les étudiants retrouvent le chemin de l’école ce jour.
Recueillis par Anatra R.


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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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