Publié dans Politique

Sud de Madagascar - Accès des femmes vulnérables à des services de santé intégrés

Publié le vendredi, 10 juin 2022

Accès des femmes les plus vulnérables à des services de santé. Pendant trois années consécutives, le Japon a alloué des fonds pour soutenir les femmes et des filles dans le Grand sud de Madagascar. Hier, un autre projet a été lancé afin d'assurer l'accès aux services intégrés dont la santé de la reproduction, planning familial et la prise en charge de victimes des violences basées sur le genre à travers des stratégies mobiles et de nouvelles technologies. 3 Régions sont concernées par ce projet à savoir, Atsimo-Andrefana, Anosy et Androy.

Ce projet dénommé « Tolisabo » est mis en œuvre par le ministère de la Santé publique, celui de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme et ce financé par le gouvernement du Japon. L'objectif est de fournir des services de santé intégrés à cette population devenue très vulnérable. Les interventions visent à assurer l'accès de la population à des services de santé reproductive gratuits et de qualité incluant les accouchements sécurisés et la réparation de la fistule obstétricale.

En vue du renforcement et l'amélioration des offres de services de santé auprès de la population vivant dans les zones les plus enclavées, une stratégie mobile à travers deux cliniques mobiles tout terrain a été mise en place, l'année 2020.

A.R.

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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