Publié dans Politique

Ministère des Affaires étrangères - Les grévistes veulent changer d’interlocuteur

Publié le lundi, 27 juin 2022


Les portes du département central du ministère des Affaires étrangères à Anosy restent fermées. Hier, les syndicats du personnel et des agents au sein du ministère des Affaires étrangères ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève. Ils entament leur cinquième jour de grève ce mardi. Aucune solution ne semble être pour l’heure en vue. Les agents grévistes affirment être toujours ouverts à tout dialogue. Cependant, ils affirment vouloir changer d’interlocuteur. Les grévistes souhaitent dorénavant discuter directement avec le Premier ministre chef du Gouvernement. Le dialogue entre les syndicats et la hiérarchie au niveau du ministère des Affaires étrangères a été rompu en raison de l’incapacité de ces derniers à jouer les médiateurs, affirment des grévistes. Après avoir vainement attendu une réponse à leurs revendications, les agents du département central du ministère des Affaires étrangères ont décidé de faire la grève vendredi dernier. Les syndicats ont déposé un préavis de grève mercredi dernier. Lesdits syndicats des agents et des corps du MAE revendiquent, entre autres, "la régularisation de leur indemnité de représentation acquise depuis 2018". Un service minimum est toutefois annoncé pour les questions essentielles notamment les cas d’évacuation sanitaire, de rapatriement de dépouilles mortelles et de sécurité. Les services chargés de la délivrance des passeports et des visas sont mis en suspens. Les discussions ont déjà eu lieu avec les responsables, a entendre les explications. Dans une déclaration faite en présence notamment de représentants de la fédération des grands corps de l'Etat, les syndicalistes soutiennent que le mouvement est mu uniquement par raisons de gouvernance et d'administration. Ils démentent tout dessous politique et affirment ne pas faire l'objet de manipulation quelconque.
Recueillis par L.A.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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