Publié dans Politique

Grève au MAE - Les syndicats désavouent les propos du ministre

Publié le jeudi, 30 juin 2022

Réponse du berger à la bergère. Au lendemain de l’intervention du ministre des Affaires étrangères, Richard Randriamandranto devant les députés, lors du 2ème jour du face- à- face au CCI Ivato mercredi dernier, les syndicats en grève au sein de ce département ministériel n’ont pas tardé à réagir. Pour rappel, le patron de la diplomatie malagasy a souligné que certaines personnes au sein du ministère ont l’intention de renouer avec la politique du « diviser pour mieux régner » qui remonte à l’époque de Gallieni. Selon toujours ses propos, la grève qui bat son plein au niveau du ministère aurait des dessous politiques. Une affirmation que les syndicalistes ont démenti dans une déclaration hier.

« Nous nous opposons et condamnons fermement ses paroles ainsi que ses gestes condescendants à notre égard. Il en est de même pour ses propos qui ont trait au tribalisme », souligne la déclaration. Les syndicats au sein du MAE déplorent le manque de volonté du ministre à résoudre le problème en prétextant le motif politique. « Que le ministre arrête de se réfugier derrière le parti au pouvoir et le Gouvernement pour dissimuler ses pratiques discriminatoires », selon toujours la même déclaration. Le ministre avait également évoqué les trois rencontres qui ont eu lieu entre lui et le personnel du ministère. Des rencontres avec des échanges « unilatéraux » qui n’ont pas contribué à résoudre le problème selon toujours les syndicats. Ces derniers qui martèlent que leurs revendications sont purement syndicales et dépourvues de dessous politiques. Ils annoncent la poursuite de leur grève tout en réitérant leurs requêtes qui concernent notamment l’application des textes relatifs à leur statut ainsi que le paiement des indemnités de représentation. Au terme de leur déclaration, les syndicats s’interrogent sur les qualités du ministre à « rassembler (…) et à être digne de représenter un département de souveraineté nationale qui porte l’image du pays à l’international ».

S.R.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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