Publié dans Politique

Assurance et visite technique des véhicules - L’Etat doit donner l’exemple

Publié le mardi, 19 juillet 2022




En temps ordinaire, il est exigé à tout citoyen malagasy de se conformer à la règle et à la loi en vigueur, entre autres l’obligation pour lui de faire passer son véhicule à la visite technique, ou surtout payer son assurance. Or, c’est là que le bât blesse car le cas est souvent loin de l’être avec les véhicules administratifs. Souvent, les concernés, du moins une partie, dérogent simplement à la règle. Ces voitures de plaque rouge n’étaient soumises à aucun contrôle au niveau de la visite technique, ni assurées.
Pour le citoyen lambda, le problème surgit en cas d’accident de la circulation, ou lors d’une collision avec un véhicule administratif non conforme à la règle. Car les dommages constatés sur son véhicule par le simple citoyen, peuvent parfois d’une ampleur sans précédent. “Pris sur le fait, il arrive le plus souvent que le fonctionnaire en cause, et dont le véhicule n’est pas assuré, cherche à régler l’affaire à l’amiable avec la partie adverse, c’est-à-dire l’automobiliste ordinaire victime en lui proposant de le dédommager, sinon réparer ces dégâts par ses propres moyens”, explique un expert. Mais les utilisateurs de voiture administrative ne sont pas pour autant des Saints pour tenir parole. Car au moment fixé pour le paiement, le fonctionnaire en cause ne se manifeste pas tout simplement, laissant ainsi la victime sur ses quarante-et-un.
Pour l’automobiliste victime, il risque de se trouver davantage dans l’embarras, pour ne pas dire pris entre le marteau et l’enclume. Car même s’il dispose d’une assurance tout risque, il ne pourra, du moins dans la plupart des cas, assurer la réparation totale de sa voiture endommagée.
A la lumière de ces faits, le moment est donc venu pour un rappel à l’ordre et une meilleure équité dans le traitement des usagers de la route. Et qu’aucun fonctionnaire ou autre entité administrative donnée, encore moins aucun chauffeur de service au niveau des administrations, ne doit pas être exempt de ses obligations en matière de visite technique de son véhicule.
Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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