Publié dans Politique

Assurance et visite technique des véhicules - L’Etat doit donner l’exemple

Publié le mardi, 19 juillet 2022




En temps ordinaire, il est exigé à tout citoyen malagasy de se conformer à la règle et à la loi en vigueur, entre autres l’obligation pour lui de faire passer son véhicule à la visite technique, ou surtout payer son assurance. Or, c’est là que le bât blesse car le cas est souvent loin de l’être avec les véhicules administratifs. Souvent, les concernés, du moins une partie, dérogent simplement à la règle. Ces voitures de plaque rouge n’étaient soumises à aucun contrôle au niveau de la visite technique, ni assurées.
Pour le citoyen lambda, le problème surgit en cas d’accident de la circulation, ou lors d’une collision avec un véhicule administratif non conforme à la règle. Car les dommages constatés sur son véhicule par le simple citoyen, peuvent parfois d’une ampleur sans précédent. “Pris sur le fait, il arrive le plus souvent que le fonctionnaire en cause, et dont le véhicule n’est pas assuré, cherche à régler l’affaire à l’amiable avec la partie adverse, c’est-à-dire l’automobiliste ordinaire victime en lui proposant de le dédommager, sinon réparer ces dégâts par ses propres moyens”, explique un expert. Mais les utilisateurs de voiture administrative ne sont pas pour autant des Saints pour tenir parole. Car au moment fixé pour le paiement, le fonctionnaire en cause ne se manifeste pas tout simplement, laissant ainsi la victime sur ses quarante-et-un.
Pour l’automobiliste victime, il risque de se trouver davantage dans l’embarras, pour ne pas dire pris entre le marteau et l’enclume. Car même s’il dispose d’une assurance tout risque, il ne pourra, du moins dans la plupart des cas, assurer la réparation totale de sa voiture endommagée.
A la lumière de ces faits, le moment est donc venu pour un rappel à l’ordre et une meilleure équité dans le traitement des usagers de la route. Et qu’aucun fonctionnaire ou autre entité administrative donnée, encore moins aucun chauffeur de service au niveau des administrations, ne doit pas être exempt de ses obligations en matière de visite technique de son véhicule.
Franck R.

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Editorial

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    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

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