Publié dans Politique

Rak Roots - L’artiste au grand cœur !

Publié le jeudi, 21 juillet 2022



Rien n’est impossible si on se donne les moyens d’y arriver. Les moyens, il les trouvait toujours pour venir en aide à ceux dans le besoin. Loïc Rakotonirina de son nom de scène Rak Roots s’en est allé hier à l’âge de 30 ans. Ce jeune chanteur était reconnu pour son grand cœur et son sens inébranlable du social. Il était toujours présent pour aider ceux dans le besoin. Son décès n’a pas laissé le monde social et artistique indifférent, tant ses actions ne passaient pas inaperçues.


 Une triste nouvelle vient de bouleverser le monde de la musique. Chanteurs, musiciens et ses fans sont inconsolables depuis l’annonce de sa mort. Le chanteur Rak Roots auteur du titre « Tania » de son vrai nom Loïc Rakotonirina vient de déposer le micro définitivement à l’âge de 30 ans. L’un des jeunes chanteurs les plus populaires, talentueux et aimés des jeunes générations vient de décéder subitement. Une mort injuste pour de nombreux internautes qui ont fait part de leur grande tristesse sur les réseaux sociaux.  Le chanteur est mort suite à une crise d’asthme alors qu’il était en route pour un événement dans la cité des Fleurs. « Il était asthmatique depuis sa tendre enfance. Il a commencé à suffoquer à quelques kilomètres de Maevatanana. Cependant, il a pu encore lutter, jusqu’à son arrivée à l’hôpital. Le personnel du CHU d’Androva à Mahajanga a tout fait pour tenter de lui ramener à la vie. En vain », narre son père très attristé. Sa maladie a eu raison de lui. La nouvelle de sa mort s'est répandue comme une traînée de poudre, laissant stupeur et tristesse derrière elle. Une pluie d’hommages a inondé les réseaux sociaux, même le Chef de l’Etat Andry Nirina Rajoelina lui a rendu hommage en écrivant sur sa page : « C’est triste. Un ami est parti. Je me souviens des bons moments qu’on a passés ensemble et aussi d’une chanson.  C’était une personne aimante, serviable et toujours dévouée.  En plus d’être un artiste, il était également l’un de mes collègues à la Présidence. Repose en paix Rak Roots. Toutes mes sincères condoléances à toute sa famille et ses fans ». La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy a posté sur son compte les lyrics du titre « Ao fa kely sisa », un des morceaux du chanteur.
De nombreux camarades de scène ont aussi salué la mémoire du chanteur. « Je n’arrive pas à croire que tu es parti mec, on n’a pas encore fini notre mission. Repose en paix mon frère », en pleure Arione Joy sur son compte. Son ami de scène Mr Sayda lui a également adressé un hommage émouvant. « A notre rencontre, on était que des gamins. Nous avions chacun notre propre caractère…On a plaisanté que si tu étais Messi, je serais Ronaldo… Merci pour tout ce que tu nous as donné. Je suis ravi d’avoir croisé ton chemin », larmoie Mr Sayda. « Si tu n’étais pas là, je ne serais pas devenu aujourd’hui un chanteur professionnel… Je remercie Dieu de t’avoir mis sur ma route. Je me souviens encore à une époque, nous nous demandions si un jour on serait aussi populaire que les rappeurs Agrad & Skaiz ? Quand est-ce qu’on ira tous les deux à l’étranger ? C’était notre rêve qui s’est concrétisé. Bon voyage mon ami », chagrine Nate Tex. 
Bodo, Dj Dina, Farah John’s, Nanie, Wendy Cathalina, Mamy Gotso ont tous chacun manifesté leur désarroi devant cette mort subite de Rak Roots, fauché à l’âge de fleur.
Au grand cœur
Révélé au grand public via un « Cover » d’une chanson de Vitaa du titre « A fleur de toi », devenant sur coup un jeune chanteur brillant de la musique Roots avec sa voix rauque, Rak Roots a tout de suite conquis les cœurs des jeunes mélomanes après la sortie de son tube « Efiko parsi » en 2016. De son vivant, il a réussi à établir un lien fort avec son public composé de jeunes comme lui.  Pour les personnes l’ayant rencontré, Rak Roots était aussi apprécié pour sa gentillesse et sa détermination à aider les plus démunis. Ces derniers temps, l’artiste a multiplié les actions sociales envers les personnes vulnérables tant dans la Capitale que dans d’autres Régions. Pas plus tard que la semaine dernière, le chanteur lançait une opération de collecte de vêtements chauds pour les plus démunis. Récemment, il a fait des descentes à l’Akany Avoko Faravohitra avec l’association Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana (AFF) dont il était membre, dans les rues de la Capitale, jusqu’à rejoindre le District de Brickaville pour apporter les donations. Hélas, il n’a pas eu le temps de continuer sa mission. Loïc Rakotonirina a laissé derrière lui une veuve et un orphelin de deux mois.
Le corps du défunt a quitté le CHU d’Androva de Mahajanga hier en début d’après-midi où des fans lui ont adressé leur au revoir. Des larmes coulaient sur le visage des uns et des autres. Arrivé vers 15 h30 hier à l’aéroport d’Ivato, le cortège a rallié directement le Palais des Sports Mahamasina où a eu lieu la veillée funèbre avant le transfert de la dépouille aujourd’hui à Antsirabe. Dimanche, le chanteur quittera à jamais sa ville natale pour rejoindre le tombeau familial à Tsiafahy (Antananarivo).
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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