Publié dans Politique

Fugitif repris - Il cherche à refaire sa vie ailleurs

Publié le jeudi, 21 juillet 2022


Il croyait se tirer d’affaire en changeant de ville après sa fuite au nez et à la barbe des gardes pénitentiaires qui l’ont accompagné. Il, c’est ce prévenu plutôt connu comme un bandit dangereux, et qui est justement trempé dans une affaire d’attaque à main armée, et qui était conduit au Tribunal d’Anosy pour y être jugé le 11 juillet dernier. Malheureusement pour le fugitif, son rêve d’une liberté gagnée au prix de sa propre bravoure, n’a duré que huit jours seulement. Effectivement, la Police a finalement retrouvé sa trace, non dans la Capitale, mais plutôt à Antsirabe où le concerné est originaire. De source policière, le suspect aurait envisagé de refaire sa vie dans la ville d’Eaux, croyant naïvement ainsi avoir échappé aux autorités. « Il était sur le point de s’installer tranquillement à Antsirabe lorsqu’il ne s’était guère attendu à ce que la Police y était venue pour le cueillir sur place », explique cette source au niveau de la Police. En réalité, le fugitif aurait été dénoncé par des informateurs, qui ont aidé les enquêteurs pour le retrouver.
C’était d’ailleurs dans ces circonstances que les hommes de la Brigade criminelle ou BC4 ont pu trouver sans trop de problème sa nouvelle adresse à Antsirabe. Mais au moment de son arrestation, le fuyard n’aurait pas voulu se laisser faire. « Dès qu’il a vu les policiers venir l’arrêter, il a pris immédiatement la fuite. Il s’en était suivi une course poursuite au cours de laquelle les Forces de l’ordre ont finalement réussi à l’attraper. Mais là aussi, le concerné a cherché à s’opposer par la force aux éléments de la Brigade criminelle », renchérit-elle. On peut dire aussi que ce coup de filet a été le fruit d’une collaboration entre la Police et les gardes pénitentiaires. Car, en réalisant que le prévenu trop audacieux risque de leur échapper à jamais, ces derniers s’en remettaient à la Police, qui n’a pas tardé à démarrer ses recherches. Actuellement, l’homme est de nouveau entre les mains de ses gardes, qui devraient lui soumettre à un interrogatoire, après celui de la Police.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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