Publié dans Politique

Ministère des Affaires étrangères - La grève perdure depuis 33 jours

Publié le mardi, 26 juillet 2022

Depuis le 24 juin, les membres du personnel du ministère des Affaires étrangères sont en grève. Malgré les négociations avec les dirigeants du département et du Gouvernement, les points de blocage ne permettent pas à l’heure actuelle une sortie de crise. Le bras de fer persiste entre les dirigeants du ministère des Affaires étrangères et les syndicats grévistes de ce département. Ce jeudi, le mouvement entre dans son 33e jour de revendication, soit un mois et trois jours. Les répercussions ne sont pas négligeables pour les usagers. La coopération diplomatique en général paie le prix de cette grève aussi. 

Le nœud de la discorde concerne la mise en application des textes en vigueur régissant leur fonction. Les syndicats revendiquent notamment la perception de leur émolument dont l’octroi a déjà été approuvé par le Gouvernement par décret, lequel a alloué le budget correspondant par son inscription dans la loi de Finances initiale (LFI 2022) et par la suite dans la LFR 2022 au titre du budget du ministère. 

Aucune solution concluante

Selon les explications, les employés demandent la finalisation d’une simple procédure administrative au niveau de la Primature, plus précisément l’apposition d’un numéro au projet d’arrêté attribuant leurs indemnités de représentation sur une base mensuelle. Les employés du MAE revendiquent aussi l’application effective des dispositions réglementaires régissant la carrière de l’ensemble du personnel du MAE à savoir le système de rotation et d’affectation des agents aux Représentations extérieures de Madagascar. De plus, les deux syndicats ont fortement décrié des actes de dénigrement et propos discriminatoires venant des instances hiérarchiques.

En raison de la rupture du dialogue en interne, des pourparlers entre les présidents des syndicats avec des hauts responsables de la Présidence ont eu lieu. Aucune solution jugée concluante par les syndicats n’a été trouvée. Au cours d’une récente intervention sur une chaîne privée de la Capitale et au cours d’un échange, les porte-paroles de ces derniers affirment cependant être prêts à suspendre leur grève lorsque débutera une « vraie » négociation.

Parlant des récentes nominations, les syndicats affichent leur perplexité étant donné que la situation est loin d’être réglée au département central. Ils attendent d’ailleurs l’abrogation de la nomination de certains responsables au sein du ministère « du simple fait que ces derniers demeurent convaincus et solidaires à la cause ». Les deux syndicats avancent que « ce sont des solutions unilatérales, qui plus est, ne répondent aucunement aux réels besoins urgents du ministère pour optimiser son fonctionnement afin d’atteindre les objectifs de l’Initiative Emergence Madagascar ».

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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