Publié dans Politique

Madagascar-Bretton Woods - Une relation au beau fixe !

Publié le jeudi, 28 juillet 2022

Entre Madagascar et les institutions de Bretton Woods, le ciel est bleu. Du moins depuis que les dirigeants actuels ont pris les rênes du pouvoir. A preuve, les déclarations d’Alphonse Kouagou, directeur exécutif du groupe Afrique II au conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale, et Aivo Andrianarivelo, administrateur-pays du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar. Et ce, au cours de leurs interviews respectifs en marge d’une rencontre avec le Président de la République, Andry Rajoelina, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha.

Une rencontre qui a permis de faire le point sur les réformes entreprises par l’Etat malagasy notamment dans le domaine de la lutte contre l’insécurité alimentaire, la gouvernance, la digitalisation, l’énergie, ainsi que l’amélioration de la coopération entre Madagascar et la Banque mondiale. Face à la presse, le représentant de la Banque mondiale a indiqué que l’institution œuvre pour accélérer le déblocage des financements signés en avril dernier à Washington. « Madagascar a de très bonnes relations avec la Banque mondiale. C’est pourquoi, les financements que nous octroyons ont beaucoup augmentés. Nous continuons par ailleurs à travailler pour avoir plus de ressources pour le développement du pays », indique Alphonse Kouagou, qui soutient par ailleurs qu’un plaidoyer est mené pour accélérer les décaissements pour Madagascar. 

Concernant la Facilité élargie de crédit (FEC), il a été indiqué que le FMI est actuellement en train de finaliser les évaluations de Madagascar en vue du déblocage de la deuxième tranche. Le représentant du FMI dit espérer que le dossier de Madagascar sera soumis au conseil d’administration de la FMI avant le mois de septembre et évoque son optimisme au vu des efforts entrepris par le pays. Aivo Andrianarivelo dit également vouloir porter les souhaits de Madagascar auprès du CA. Il a souligné que la Grande-île figure parmi des bons élèves en termes d’efforts pour le développement. « Nous avons tendance à penser que le FMI distribue de l’argent, ce qui est faux. La FMI apporte son aide aux pays qui font des efforts et qui obtiennent de bonnes notes aux évaluations », insiste-t-il. Si en général des bons points ont été remarqués, des efforts restent notamment à faire en ce qui concerne la gestion de la JIRAMA, note le représentant de la FMI.

La rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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