Une rencontre qui a permis de faire le point sur les réformes entreprises par l’Etat malagasy notamment dans le domaine de la lutte contre l’insécurité alimentaire, la gouvernance, la digitalisation, l’énergie, ainsi que l’amélioration de la coopération entre Madagascar et la Banque mondiale. Face à la presse, le représentant de la Banque mondiale a indiqué que l’institution œuvre pour accélérer le déblocage des financements signés en avril dernier à Washington. « Madagascar a de très bonnes relations avec la Banque mondiale. C’est pourquoi, les financements que nous octroyons ont beaucoup augmentés. Nous continuons par ailleurs à travailler pour avoir plus de ressources pour le développement du pays », indique Alphonse Kouagou, qui soutient par ailleurs qu’un plaidoyer est mené pour accélérer les décaissements pour Madagascar.
Concernant la Facilité élargie de crédit (FEC), il a été indiqué que le FMI est actuellement en train de finaliser les évaluations de Madagascar en vue du déblocage de la deuxième tranche. Le représentant du FMI dit espérer que le dossier de Madagascar sera soumis au conseil d’administration de la FMI avant le mois de septembre et évoque son optimisme au vu des efforts entrepris par le pays. Aivo Andrianarivelo dit également vouloir porter les souhaits de Madagascar auprès du CA. Il a souligné que la Grande-île figure parmi des bons élèves en termes d’efforts pour le développement. « Nous avons tendance à penser que le FMI distribue de l’argent, ce qui est faux. La FMI apporte son aide aux pays qui font des efforts et qui obtiennent de bonnes notes aux évaluations », insiste-t-il. Si en général des bons points ont été remarqués, des efforts restent notamment à faire en ce qui concerne la gestion de la JIRAMA, note le représentant de la FMI.
La rédaction