Publié dans Politique

Incendie criminel à Ankazobe - Les arrestations se suivent

Publié le jeudi, 04 août 2022



Les Forces de sécurité et de défense intensifient plus que jamais l’opération visant la traque des criminels qui ont massacré les 33 habitants d’Ambolotarakely, à Ankazobe, le 29 juillet dernier. Une opération qui porte ses fruits. Pas plus tard qu’hier matin, deux nouvelles arrestations ont été annoncées, du moins officieusement. De source auprès de la Gendarmerie, ce récent résultat serait le fruit d’une action de la compagnie de Gendarmerie d’Imerina centrale. Pour l’heure, aucun détail n’a filtré de cette affaire, si bien qu’on ignore les circonstances et surtout l’identité des deux suspects tombés récemment dans le filet des Forces de l’ordre. “Nous ignorons ce qui se passe sur le terrain à Ankazobe en matière d’arrestation. Mais une chose est sûre, les deux récentes arrestations de ce matin (Ndlr, jeudi matin dernier), sont le fait de ladite compagnie de Gendarmerie”, confie cette source. Et le seul renseignement qui a filtré de ce coup de filet d’hier, c’est que les suspects seraient des proches de la nébuleuse bande à Iarisy.
Jusqu’à présent, le flou persiste sur le bilan de cette action musclée des Forces de sécurité et de défense au cours de ces dernières heures, ou du moins cette semaine. Car si au niveau de cette première compagnie de Gendarmerie, le nombre des personnes arrêtées jusqu’à une récente date, ne devait excéder dix, en revanche, le cas est tout autre pour certaines unités. Car depuis le début de cette semaine, on a annoncé l’arrestation d’une trentaine de personnes, du moins à Ankazobe et à Anjozorobe, précisément à Ambatomanoina. L’interpellation du maire d’Ambolotarakely en est une. D’ailleurs, c’est sur la base de l’interrogatoire de ce maire en cause que les militaires et autres éléments de la Gendarmerie ont pu remonter progressivement la filière. Bien que l’information soit encore officieuse, on a annoncé le déferrement d’un suspect au cours de la journée d’hier. Cependant, l’identité de la personne n’a pas été déclinée.
Néanmoins, le nombre de suspects éliminés, car présentés comme des complices d’Iarisy, n’a pas changé et demeure à 5. Le surnommé Rainilekely a ouvert le bal lorsque les gendarmes l’ont neutralisé vers le début de cette semaine. C’est aussi le cas des quatre autres larrons qui tombaient sous les balles des éléments de la brigade et compagnie d’Ambohidratrimo.
F.Roland

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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