Publié dans Politique

3e décennie du développement de l’industrie en Afrique - Le Président Rajoelina adoubé par l’ONUDI

Publié le vendredi, 12 août 2022

Faire de Madagascar un pays industrialisé et autonome. Cet engagement pris par le Président  Andry Rajoelina et inscrit aux Velirano 7 et 9 proposés aux électeurs malagasy a fait échos dans le monde entier. Une vision partagée par l’ONUDI qui  a déclaré  « 3e décennie du développement industriel de l’Afrique, la période de 2016 à 2025 ». L’engagement de Andry Rajoelina cadre avec cette déclaration de l’ONUDI qui, de cette période, récompense les dirigeants des pays africains qui œuvrent pour la promotion de l’industrie dans leur pays et au niveau continental.

Le Président de Madagascar et neuf autres hauts dirigeants africains, dont Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Uhuru Kenyatta (Kenya), Evariste Ndayishimiye (Burundi), Sahle Work Zewde (Ethiopie)… ont été qualifiés par l’ONUDI de « champions de l’industrialisation ».

La cérémonie de remise de prix pour le Président Andry Rajoelina s’est tenue hier au siège de l’ONUDI à Vienne (Autriche) par le nouveau DG Gerd Muller. Ce dernier a reconnu que malgré le problème causé par le changement climatique qui impacte une partie de la population malagasy, Madagascar à travers son Président ambitionne de relever le défi de son industrialisation. « Vous êtes jeune, dynamique et visionnaire, non seulement Madagascar attend beaucoup de vous mais l’Afrique également », a lancé le Dg de l’ONUDI avant de remettre le trophée au Président de Madagascar, accompagné par l’occasion de son épouse Mialy Rajoelina. Gerd Muller a promis le soutien de son organisme à la population malagasy.

Dans son discours, Andry Rajoelina, a lancé un vibrant appel à ses pairs africains, « industrialisons-nous et transformons nos produits et nos ressources sur place ». Il a cité comme preuve que les impacts de la crise de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine ont été moindres pour les pays qui ont un tissu industriel. La politique d’industrialisation de Madagascar prônée par le Président Rajoelina  s’articule autour d’un district, une industrie (ODOF). En 3 ans, 107 unités industrielles de différentes activités ont été implantées dans le pays, précise Andry Rajoelina, en citant entre autres, la minoterie de l’Océan Indien à Toamasina, Nutriset dans le Sud, la miellerie de Manakara, le Pharmalagasy.

Le Président de Madagascar a réaffirmé son engagement et sa volonté à industrialiser Madagascar  et de travailler dans ce sens également pour l’Afrique.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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