Publié dans Politique

Trophée « Champion de l’industrialisation » - Madagascar jugé pour le leadership du Président

Publié le jeudi, 18 août 2022

L’obtention du trophée « Champion de l’industrialisation en Afrique » par le Président Andry Rajoelina, à Vienne, en Autriche, la semaine dernière, a suscité beaucoup de commentaires voire des remises en question de la part des détracteurs du régime. Un titre qui n’est pourtant pas le fruit du hasard d’après les explications de la directrice de cabinet au sein de la Présidence, Baomiavotse Vahinala Raharinirina au cours d’une conférence de presse hier à Ambohitsorohitra. 

Selon ses précisions, l’ONUDI (Organisation des Nations unies pour le développement de l’industrialisation) s’est basée sur quatre principaux critères à savoir le leadership du Président aussi bien au niveau national que régional voire international, la vision stratégique établie dans le pays en matière d’industrialisation, l’existence d’un plan de développement (le Plan d’émergence de Madagascar en l’occurrence), et enfin l’engagement politique converti en actions sur le terrain. Ces mêmes critères ont également été établis pour les autres dirigeants africains primés.

« Ce n’est pas le Président qui crée les industries. En revanche, les procédures y afférentes relèvent d’une coopération avec le secteur privé », argumente la Dircab à la Présidence. Elle ne manque pas de souligner que « le rôle de l’Etat est de faciliter toutes les conditions pour la viabilité et la durabilité des nouvelles industries ». Cela s’inscrit d’ailleurs dans la démarche d’industrialisation inclusive et durable prônée par l’ONUDI.

Reconnaissance et responsabilité

Le titre de « Champion de l’industrialisation » est d’abord une reconnaissance mais exige aussi une responsabilité de la part des Chefs d’Etat qui ont été primés. Pour le cas de Madagascar, la responsable au sein de la Présidence affirme que 119 unités industrielles ont été mises en place depuis 2019 jusqu’à ce jour. Ces nouvelles unités industrielles sont la concrétisation du programme « One district, one factory » (ODOF) mise en œuvre par l’Etat. Selon toujours les explications de l’ancienne ministre, ce genre de trophée donne de la visibilité pour Madagascar à l’international et offre un signal fort sur le continent africain quant à la volonté des dirigeants de promouvoir l’industrialisation au niveau national. 

Sur un tout autre sujet relatif à l’affaire de talon de bagages présidentiels, la Dircab informe que la personne qui a pris les photos publiées sur les réseaux sociaux n’est pas un employé d’Air Madagascar mais une personne qui travaille en tant que chauffeur au sein de la représentation permanente de Madagascar auprès de l’UNESCO, à Paris. Après l’identification de l’individu qui a fait l’objet d’une enquête, d’autres photos liées à la vie privée du Président de la République et des membres de sa famille ont été découvertes dans son téléphone. Des pièces qui vont au-delà de la simple prise de photo et laisseraient penser à des manœuvres visant à porter atteinte à la vie privée du Chef de l’Etat. 

S.R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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