Publié dans Politique

Opération d’harcèlement de la Police à Anosibe - 5 personnes en état d’arrestation

Publié le jeudi, 18 août 2022

Depuis quelques jours, le quartier d’Anosibe se débat avec ses problèmes liés à une insécurité de plus en plus alarmante qu’inquiétante. A celle-ci s’ajoutent de nombreuses plaintes et autres doléances émanant des riverains via notamment les réseaux sociaux. Devant ce péril en la demeure, le commissaire central de Tsaralalàna a pris ses responsabilités en mobilisant ses éléments. C’était dans ces circonstances que la Police a déclenché une opération surprise tôt hier matin dans ce quartier mal famé de la ville. L’action proprement dite de la Police s’était déroulée dans les ruelles sur l’axe Anosibe Tsena-Namontana-Anosizato Atsinanana.

Quelques heures après cette opération, cinq suspects étaient tombés dans le filet des Forces de l’ordre, en particulier par les éléments de la Compagnie urbaine d’intervention ou CUI3, et qui étaient encadrés par leur commandant en personne. 

Selon une source auprès de cette unité de la Police, on a trouvé des restes de cannabis présentés sous forme de poudre dans la poche de l’un de ces individus arrêtés. Un autre a pris la fuite à la vue de la patrouille de la Police, mais il a été immédiatement arrêté. De même, l’une des personnes contrôlées était en possession d’un objet tranchant dont il n’a pu justifier l’usage, ou cette autre encore laquelle a transporté un pneu neuf sur ses épaules mais qui n’a pu fournir la facture, enfin de cette dernière qui était surprise et arrêtée par les éléments de la CUI3 en tenue civile. L’individu en cause était en possession de chanvre indien. 

 Ces arrestations découlent de différents recoupements comme quoi il existe des bars où les malfrats se désaltèrent et passent leur temps jusqu'au petit matin à Anosibe. A la suite de quoi, ces bandits détroussent les passants. Ces malfaiteurs seraient issus des quartiers voisins comme Ankazotoho,  “Ampitan'ny ranon’Ikopa’,  ou  encore Fasan’ny Karana. Les habitants d’Anosibe se plaignent notamment du fait que ces bandits harcèlent les gens et n’hésitent pas à les agresser, même pendant leur sommeil. Tout cela a justifié cette soudaine mission de cette unité de Police à l’endroit afin justement de procéder à des contrôles d’identité, des fouilles corporelles des individus suspicieux, enfin de ces contrôles dans les bars.

En gros, 15 éléments dont 3 en tenue civile de la CUI3 ont mené cette mission d'harcèlement dans ces ruelles mal famées d’Anosibe et de ses environs. Les suspects devraient être encore soumis à un interrogatoire dans une unité des Forces de l’ordre.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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