Quelques heures après cette opération, cinq suspects étaient tombés dans le filet des Forces de l’ordre, en particulier par les éléments de la Compagnie urbaine d’intervention ou CUI3, et qui étaient encadrés par leur commandant en personne.
Selon une source auprès de cette unité de la Police, on a trouvé des restes de cannabis présentés sous forme de poudre dans la poche de l’un de ces individus arrêtés. Un autre a pris la fuite à la vue de la patrouille de la Police, mais il a été immédiatement arrêté. De même, l’une des personnes contrôlées était en possession d’un objet tranchant dont il n’a pu justifier l’usage, ou cette autre encore laquelle a transporté un pneu neuf sur ses épaules mais qui n’a pu fournir la facture, enfin de cette dernière qui était surprise et arrêtée par les éléments de la CUI3 en tenue civile. L’individu en cause était en possession de chanvre indien.
Ces arrestations découlent de différents recoupements comme quoi il existe des bars où les malfrats se désaltèrent et passent leur temps jusqu'au petit matin à Anosibe. A la suite de quoi, ces bandits détroussent les passants. Ces malfaiteurs seraient issus des quartiers voisins comme Ankazotoho, “Ampitan'ny ranon’Ikopa’, ou encore Fasan’ny Karana. Les habitants d’Anosibe se plaignent notamment du fait que ces bandits harcèlent les gens et n’hésitent pas à les agresser, même pendant leur sommeil. Tout cela a justifié cette soudaine mission de cette unité de Police à l’endroit afin justement de procéder à des contrôles d’identité, des fouilles corporelles des individus suspicieux, enfin de ces contrôles dans les bars.
En gros, 15 éléments dont 3 en tenue civile de la CUI3 ont mené cette mission d'harcèlement dans ces ruelles mal famées d’Anosibe et de ses environs. Les suspects devraient être encore soumis à un interrogatoire dans une unité des Forces de l’ordre.
Franck R.