Publié dans Politique

La « Vérité » de la semaine

Publié le vendredi, 26 août 2022

PECHEXPORT réduite en cendres
Dans la nuit de vendredi, l’usine de PECHEXPORT à Mahajanga a été ravagée par le feu. Une perte colossale pour le propriétaire qui a vu son infrastructure détruite à 100% entraînant le ralentissement ou pire l’arrêt des activités. 460 emplois sont menacés par cette incendie dont on ne connait pas jusqu’à ce jour l’origine. L’enquête d’usage suit toujours son cours. La décision de la Commune, sortie quelques jours après l’incendie, qui exige la démolition du reste de l’usine témoigne l’ampleur des dégâts. Une voix autorisée de PECHEXPORT avance que les dirigeants de la société ne pensent pas, du moins pour l’instant, à jeter les gants mais envisagent de tout reconstruire afin de redémarrer les activités. Des habitants de Mahajanga, de leur côté, réclament à ce que l’Etat apporte sa contribution, infime soit –elle, à la réhabilitation de cette société qui fait vivre un millier de personnes et demeure un des fleurons de la ville des fleurs.

Qu’importe la couleur
Les organisateurs des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) et  l’Union des Evêques ont fait face à la presse, en début de semaine, pour évoquer l’avancement des préparatifs de cet événement des jeunes catholiques ou non. Une occasion également pour eux de donner leurs avis relatifs aux couleurs des kits offerts aux 28.000 participants par le couple présidentiel. Les conférenciers ont affirmé qu’ils n’ont pas de problème concernant la couleur des kits tout en martelant que les bons chrétiens ne refusent jamais les dons. Une précision utile face aux propos des détracteurs du couple donateur. A  part ces kits octroyés par la famille Andry Rajoelina, l’Etat a également offert une voiture 4x4 au « Vovonam-pirenenana katolikan’ny tanora (VPKT), principale organisatrice de cette 10e édition des JMJ qui se dérouleront à Antsirabe du 30 août prochain au 4 septembre.

Un exilé volontaire dans la place
Maharante Jean de Dieu, exilé volontaire en France, de retour au pays. Un retour qui fait jaser ceux qui épousent le slogan de zéro impunité. En effet, depuis son retour, cet ancien ministre du Gouvernement de Mahafaly Olivier n’est nullement inquiété. Or, il est épinglé dans deux dossiers différents qui ont trait à des détournements de deniers publics dans deux ministères qu’il a dirigés auparavant. L’un au sein du ministère de la Fonction publique et l’autre au département ministériel des Postes et des Télécommunications. Un de ces dossiers transmis au Pôle anticorruption (PAC) n’attend plus que la décision des parlementaires pour une poursuite en bonne et due forme auprès de la Haute Cour de la justice (HCJ) tandis que l’autre est en instruction au BIANCO. Pour l’instant, Maharante Jean de Dieu n’est nullement inquiété et peut circuler librement dans tout Madagascar. Une note du ministère de la Justice, émise avant-hier, l’interdit tout de même d’y sortir.

Les Ankoay récompensés
La sélection féminine et celle masculine engagées aux championnats d’Afrique des moins de 18 ans ont  été reçues au Palais d’Iavoloha par le Président Andry Rajoelina. Celui-ci leur a adressé ses félicitations au parcours réalisé durant ces tournois abrités par Madagascar. Dans la foulée, le Président de la République a remis aux joueurs et membres des staffs techniques, la prime de reconnaissance et d’excellence comme il est d’usage pour les sportifs méritants. A l’endroit de la sélection masculine qualifiée pour la Coupe du monde des U19 en 2023 en Hongrie, le locataire d’Iavoloha lui a promis le soutien de l’Etat dans sa préparation en vue de ce sommet mondial, une grande première pour le basket-ball masculin malagasy. A l’instar des rugbymen des Makis, ils percevront, comme l’a annoncé le Président de la République, une indemnité mensuelle durant la préparation et ce jusqu’à la fin de la Coupe du monde 2023. Une initiative saluée par les joueurs qui ainsi pourront se concentrer totalement  à leur préparation.


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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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