Publié dans Politique

Trafic de stupéfiants - L’assistant parlementaire et consorts au PAC

Publié le vendredi, 02 septembre 2022

Prévu se dérouler au Parquet du tribunal de première instance d’Anosy hier, le déferrement de l’affaire concernant le trafic de stupéfiants et d’outrage envers les agents des Forces publiques en exercice, impliquant ainsi cet assistant parlementaire d’un député élu de Farafangana et consorts, doit être repoussé encore à une date ultérieure.

Selon une information, l’affaire doit être transférée au parquet du Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo, vers le début de la semaine prochaine. Du coup, l’assistant parlementaire en cause et compagnie ont dû retourner à la case départ, c’est-à-dire dans les locaux de la Gendarmerie à Ankadilalana où ils seront encore gardés à vue, du moins ce week-end.

Mais pourquoi ce changement de dernière heure ? D’après une explication auprès d’une source au niveau des enquêteurs, le substitut du procureur de la République en charge du dossier aurait délivré un soit-transmis en date du 2 septembre dernier pour compétence à l’intention de son homologue du PAC des 67Ha. A l’explication de ce transfert du dossier, et pour de plus amples informations, il s’agit d’un dossier sensible mettant en exergue l'existence des infractions de tentative de corruption et de tentative de trafic d'influence, mettant notamment en cause une personnalité publique, autrement dit un assistant parlementaire. 

Ce soit-transmis vaut donc une prorogation de la garde à vue jusqu'au prochain déferrement devant le PAC, ordonnant ainsi la reconduction des 5 personnes mises en cause à la caserne d’Ankadilalana , dans l’attente de leur prochain déferrement la semaine prochaine. 

Les faits remontent le 31 août dernier où un taxi-brousse Mercedes Sprinter venant du Sud pour un trajet Vangaindrano-Ambilobe, a été immobilisé lors d’un contrôle de routine au PK 18 sur la RN7, à Ambatobevohoka, Commune rurale de Bongatsara. De source émanant de la compagnie de Gendarmerie de l’Imerina centrale, les trois gendarmes de la Brigade de police de la route (BPR) Antananarivo ont alors découvert et saisi 13 colis contenant 26,4 kg de chanvre indien à bord du taxi-brousse de Sonatra. Lors d’une vérification, il s’avérait que la marchandise appartiendrait à l’assistant parlementaire. En effet, ces paquets trouvés dans le Sprinter ont éveillé le soupçon des gendarmes. Car, si un premier fut dissimulé sous le siège du chauffeur, un autre l’était sur le plancher, enfin les quatre restant sous le siège côté passager à l’avant du véhicule.

Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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