Publié dans Politique

Fuite d’informations sensibles sur le PRM - Le chauffeur "photographe" à Tsiafahy

Publié le jeudi, 01 septembre 2022


Il y a plus d’une semaine, le talon de bagages du Président de la République, Andry Rajoelina, en déplacement en Autriche, a été pris en photo et partagé sur les réseaux sociaux. L’enquête menée par les autorités a permis d’identifier le photographe indélicat. Celui-ci n’est autre qu’un chauffeur au sein d’une des représentations de Madagascar en France et était parmi les personnes ayant accueilli la délégation présidentielle durant le transit à Paris. Mercredi dernier, tard dans la soirée, le déferrement du concerné, mais aussi de ses 19 co-accusés, a pris finalement fin. Le Parquet a décidé de placer le chauffeur en cause sous mandat de dépôt à la maison de force située à Tsiafahy. Quant aux 19 autres suspects dans l’affaire, ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Lors de son enquête, la question du talon de bagages n’est qu’une infime des informations que le chauffeur en cause a partagée avec son entourage. En effet, il a également dévoilé des renseignements sensibles qui pourraient nuire à la sécurité du Président de la République et de sa famille, entre autres, le déplacement de ce dernier et ses proches et son lieu d’hébergement. Depuis, le chauffeur incriminé a été rapatrié au pays. Gardé à vue dans un bureau de la Gendarmerie nationale à qui est confiée l’enquête, il a donné les noms des individus bénéficiaires de ces informations sensibles. Il s’agit d’un groupe composé par des proches et d’autres individus en contact permanent avec lui.
F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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