Publié dans Politique

Carburant mélangé - Un réseau à démanteler

Publié le dimanche, 18 septembre 2022

La qualité du carburant importé par Madagascar n’a pas changé. Et ce en dépit de la hausse des prix de ceux-ci. Tels sont les propos d’une source qui veut garder son anonymat mais fiable, concernant la qualité du carburant dans la Grande-île. Une manière pour cette source de répondre à certaines suspicions de clients sur la qualité du carburant a Madagascar dernièrement. En effet depuis plusieurs semaines maintenant, des clients se plaignent, assurant que le carburant versé dans leurs véhicules semble être plus rapidement consommé qu’auparavant. Après moult réflexion, la piste du mauvais carburant est la plus fréquemment évoquée par ces clients.

 

L’explication à cette situation vient peut être des révélations faites en fin de semaine dernière par les autorités, notamment une communication officieuse du ministre de l’Energie et des Hydrocarbures sur les réseaux sociaux. Il est dit en effet qu’un réseau de contrebandiers de carburant a été mis au jour en fin de semaine dernière. Selon les images publiées, des groupes électrogènes et ce qui ressemblent à des pompes, ainsi que diverses sortes de récipients en plastique tels que des cuves, des fûts en plastique et des bidons, contenant ou ayant contenu des résidus d’autres produits, probablement de l’eau, du gasoil ou du pétrole lampant, ou encore des produits chimiques pouvant servir à frelater du carburant, ont été découverts dans un atelier. 

Aucune explication supplémentaire n’a pour l’heure été fournie concernant cette affaire. L’endroit où les photos ont été prises se trouverait dans un quartier de Toamasina, selon les informations qui circulent. D’autres images publiées par des particuliers et relayées sur les réseaux sociaux montrent également des dispositifs de scellage de compartiments de camion-citerne qui figurent aussi parmi les objets retrouvés. Des pièces qui devraient constituer des indices permettant de remonter vers les responsables et démanteler ce réseau. Et ce, au même titre que les personnes qui, selon certaines informations qui restent à recouper, ont été interpellées dans le cadre de cette affaire.

D’aucuns affirment qu’il existerait en effet que ce ne serait que la partie immergée de l’iceberg. Il y aurait en effet une véritable mafia de trafic de carburants dans la Capitale de l’Est de Madagascar, ou encore qu’il y a d’autres ateliers du genre dans la ville du Grand port. En tout cas, les enquêtes qui ne manqueront pas d’être menées par les responsables compétents, devront faire la lumière sur ce qui serait un véritable trafic bien organisé de carburants et démanteler ainsi le ou les réseaux.

La question est de savoir si du carburant concerné par cette affaire est lié à certaines suspicions partagées sur les réseaux sociaux dernièrement. Déjà confrontés à la flambée du prix à la pompe, nombre de citoyens craignent de nouveau d’être la victime impuissante d’un éventuel carburant mélangé qui impacterait sur leurs véhicules.

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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