Publié dans Politique

Affaire 73,5 kilos d’or - Le procès remis aux calendes grecques 

Publié le jeudi, 22 septembre 2022

L’attente est encore de mise. Alors que l’instruction du dossier a déjà été bouclée, le procès dans le cadre de l’affaire de trafic de 73,5 kilos d’or ne sera pas encore pour demain. A entendre Solofohery Razafindrakoto, procureur auprès du Pôle anti – corruption à Antananarivo, certains suspects dans cette affaire ont eu recours à un pourvoi en cassation de l’ordonnance de renvoi de l’instruction. « Du coup, le dossier est encore au niveau de la Cour de cassation », informe – t – il dans une interview en marge d’une cérémonie de passation au siège du PAC aux 67ha. Ce n’est donc qu’après décision de la Cour de cassation que le PAC pourra finalement démarrer le procès.

 

Pour rappel, les trois principaux suspects dans cette affaire d’exportation illicite de 73,5 kilos d’or – dont l’extradition demeure en suspens – sont toujours détenus en prison, en Afrique du Sud. En revanche, 14 suspects sur les 29 individus considérés comme complices dans cette affaire ont déjà été placés en détention provisoire. Ces 29 suspects, dont le secrétaire général et l’ancien directeur général de l’ACM (Aviation civile de Madagascar) vont donc tous être appelés à comparaitre lors du procès en question dont la date reste encore un point d’interrogation. Pour rappel, trois ressortissants malagasy ont été interpellés par les autorités sud – africaines, avec 73,5 kilos d’or en leur possession, à l’aéroport OR Tambo à Johannesburg à la fin du mois de décembre 2020. La question liée à la restitution des lingots d’or saisis constitue une autre problématique pour les autorités malagasy.

S.R.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff