La dernière nomination en date est celle de Jean-Louis Robinson au mois d’octobre 2019, en tant qu’ambassadeur de la Grande île auprès de la République populaire de Chine. Il est, ainsi, le cinquième ambassadeur nommé après Camille Vital (ambassadeur de Madagascar à Maurice, Jean Omer Beriziky (représentant permanent de Madagascar auprès du Royaume de Belgique et de l’Union européenne à Bruxelles), Olivier Hugues Rija Rajohnson (ambassadeur de Madagascar en France) et Yvette Sylla à l’UNESCO (ambassadeur, délégué permanent de Madagascar auprès de l’UNESCO à Paris). Ces quatre derniers ont été nommés le 18 septembre dernier.
En stand-by ?
Après ces 5 ambassadeurs, la nomination des représentants diplomatiques de Madagascar à l’étranger semble en stand-by. Qu’en est – il alors des autres représentations de la Grande île ? Plusieurs postes d’ambassadeur dans les pays partenaires de Madagascar à savoir, l’Inde, le Japon, les Etats – Unis, l’Allemagne, le Royaume Uni ou encore la Russie demeurent vacants. Il en est de même pour les pays voisins du continent africain comme l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Ethiopie, le Maroc, ou le Sénégal, entre autres. Notons qu’avant tout, un ambassadeur doit représenter la Grande île au cours d’évènements et autres rencontres diplomatiques, et défendre les intérêts du pays dans son lieu d’accréditation.
En 2021, Patrick Rajoelina, ministre des Affaires Etrangères de l’époque a lancé un appel à candidatures aux postes d’Ambassadeurs et Représentants de la République de Madagascar auprès des organisations internationales. Une démarche qui visait à rendre nos représentations diplomatiques « crédibles, efficaces, proactives et présentes partout ». Force est de se demander ce qu’il est advenu de cette campagne entamée par l’ancien chef de la diplomatie. En tout cas, l’actuel patron de la diplomatie malagasy n’a pipé mot de cette politique de son prédécesseur à moins d’œuvrer dans la discrétion.
S.R.