Publié dans Politique

Interruption volontaire de grossesse - C’est non pour les Malagasy !  

Publié le dimanche, 30 octobre 2022

L’interruption volontaire de grossesse a reçu un retour plus que négatif de la part des Malagasy. En effet, malgré des campagnes et une tentative de projet de loi à l’Assemblée nationale par des associations militant pour cette cause, l’IVG n’est pas acceptée par la majorité de ceux qui ont été l’objet de l’enquête Afrobarometer 2022.

 

Selon le rapport de l’enquête qui a été menée auprès de 1 200 personnes dans les 23 Régions de Madagascar et présenté à Ambaranjana la semaine dernière, 94 % des Malagasy affirment que l’interruption volontaire de grossesse est un acte de rébellion contre Dieu qui est seul maître de la vie. L’IVG est fortement contestée surtout en milieu rural où la valeur de la vie est encore solidement ancrée dans les mœurs.

La majorité, à 96 %, de ceux à qui la question de l’IVG a été posée, refuse catégoriquement que cela passe comme loi à l'Assemblée nationale. Cela se répartit comme suit : 96 % refusent l’IVG en cas de grossesse non désiré, 85 % refusent l’IVG en cas de grossesse suite à un viol et 83 % refusent l’IVG en cas de grossesse résultant d’un inceste. L’IVG est seulement acceptable dans le cas d’une grossesse pouvant mener à la mort certaine de la mère. Ici, le terme « thérapeutique » est substitué à « volontaire ». Et même dans ce cas, certains craignent « La proposition de loi sur l’interruption thérapeutique de la grossesse qui a pour but de vulgariser la pratique de l'avortement volontaire à Madagascar ».

Nikki Razaf

Fil infos

  • Affaire des Boeing 777 - Des agents du FBI sur le sol malgache
  • Effet du changement climatique - La jeunesse malagasy présente la réalité
  • 45ème sommet de la SADC  - Une dizaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus au pays
  • Fausses informations - Une mère crie stop !
  • Liberté de la presse - Les propos condescendants du Général Ravalomanana condamnés  
  • Sécurisation foncière - L'Etat mène une offensive numérique
  • Actu-brèves
  • Affaire des Boeing 777 - Deux suspects clés interpellés par la Brigade criminelle
  • Affaire des Boeings 777 - Madagascar sollicite Interpol et le FBI
  • CUA  - Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

A bout portant

AutoDiff