Publié dans Politique

Partenariat public-privé - Pharmalagasy intéresse les Egyptiens

Publié le jeudi, 24 novembre 2022



Le Consortium Egyptian African Arab Co. for Development (EGAAD) rassemblant certaines des plus grandes sociétés du pays des Pharaons qui opèrent dans différents secteurs, notamment les énergies, les infrastructures, la construction, la transformation digitale, l’agriculture, la santé… ambitionne d’intégrer la société malagasy Pharmalagasy, a déclaré un site web spécialisé sur l’actualité politique et économique en Afrique. Selon cette presse, un partenariat public-privé (PPP) est en cours de négociation avec les autorités malagasy pour investir dans l’usine pharmaceutique publique Pharmalagasy. Les informations rapportées par ce média indiquent que l’ « objectif de ce PPP serait de convertir le site pour fabriquer sur place des médicaments comme le paracétamol, l’amoxicilline, ou encore le brufen ». Il faut savoir que depuis quelques mois, les responsables étatiques malagasy sont à la recherche de solutions pérennes pour les employés de cette usine. La fin du mois de septembre dernier, Pharmalagasy avait annoncé des négociations en vue de mettre en place une joint-venture et/ou un transfert technologique avec de grandes firmes internationales connues et reconnues dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Le communiqué publié à l’époque indiquait des collaborations avec des entreprises égyptiennes, indiennes et marocaines. L’objectif serait d’améliorer la production et d’étendre la capacité de l’usine Pharmalagasy à l’échelle internationale. Pharmalagasy vise à produire localement des médicaments génériques tels que l’aspirine, la vitamine C et les médicaments contre la diarrhée. Cette société avait été créée au plus fort de la Covid-19 pour produire les remèdes contre cette dernière tels que la CVO+ gélule. Elle a depuis réussi à diversifier ses productions, toutes estampillées Vita Malagasy. Toutefois, Pharmalagasy faisait face dernièrement à des difficultés financières, étant donné que la demande sur le marché du CVO+ a fortement diminué, conséquence de la baisse des cas de Covid-19 dans le pays. Pharmalagasy est obligé de produire d’autres produits pour assurer sa pérennité. D’où l’idée de mettre en place une collaboration par joint-venture. Le Consortium Egaad n’est pas totalement étranger aux observateurs avertis. Il a plusieurs membres dont l’entreprise Samcrete, la firme égyptienne de construction qui construira l’autoroute entre la Capitale Antananarivo et le port de Toamasina dont la pose de la première pierre est attendue incessamment.
La rédaction
 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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