Publié dans Politique

Drogue dure - La méthamphétamine s'achète à 150 000 ariary le gramme

Publié le vendredi, 02 décembre 2022


 Jeudi dernier, la brigade des stupéfiants de la Police a arrêté deux femmes de 23 et de 35 ans ainsi qu'un homme de 36 ans à Tsiazotafo. Motif : trafic et usage de drogue dure, essentiellement de la méthamphétamine. Si l'une de ces femmes serait dealer, l'autre une passeuse, qui se met en contact avec les acheteurs. La première vend sa méthamphétamine entre 30 000 et 150 000 ariary le gramme. Et c'est le cas de cet homme de 36 ans, qui était surpris par la Police juste à sa sortie de chez la revendeuse à Tsiazotafo. Mais revenons sur les circonstances de l'arrestation des trois suspects. En effet, la Police, grâce à une investigation, savait déjà l'existence et le mode opératoire de trafiquants de drogue dure à Tsiazotafo. Après les vérifications nécessaires, les Forces de l'ordre se sont dépêchées sur les lieux pour y monter aussitôt un piège. C'était dans ces circonstances que les policiers ont repéré cet homme de 36 ans sortir de la maison suspecte. Soumis aussitôt à une série de questions, le trentenaire a avoué avoir fait l'achat de cette substance narcotique dans ladite maison. Aussitôt, la Police avait fait irruption dans l'appartement pour le fouiller de fond en comble. Après un moment de fouille, les policiers ý ont trouvé effectivement de la méthamphétamine ainsi que divers instruments servant à une prise tels que bang et autre briquet. Quant à la méthamphétamine proprement dite, elle était répartie sur 20 paquets légers, soit 8,8 grammes au total. A côté du produit nocif, il y avait trois tuyaux, dix briquets, trois bang, une balancette électronique, un chicha, une paire de ciseaux, enfin trois tubes. Quant à la femme présentée comme étant dealer, elle expliquait prendre livraison de 10 grammes de cette marchandise dans la capitale, pour 150 000 ariary le gramme. Elle serait une multirécidiviste. En août 2021, elle était sortie de prison après avoir purgé sa peine liée à son accusation de trafic de drogue. Comme ses deux co-suspects arrêtés, elle aura bientôt à répondre de ses actes devant le Parquet d'Anosy.

Franck R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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