Publié dans Politique

RN2 - Etat de plus en plus dégradé

Publié le dimanche, 15 janvier 2023


Le passage sur la Route nationale 2 (Antananarivo-Moramanga-Brickaville-Toamasina, 367 km) est une véritable épreuve. Cet axe se dégrade de plus en plus en ces temps pluvieux. La portion Antananarivo-Moramanga (112 km) est la plus dure à avaler. Elle prend en moyenne 4 tours d’horloge de tapecul pour les voitures légères tellement elle est jalonnée de points noirs.
Les poids lourds, quant à eux, sont obligés d’avancer à pas de tortue en passant par la vallée de la Mandraka. La traversée du tronçon entre le village de Marozevo et celui de Sabotsy- Anjiro est une épreuve spéciale pour eux. Hier, une longue file de camions s’est formée à Sabotsy -Anjiro. Une partie des transporteurs aurait mis à exécution la menace de grève qu’ils ont brandie la semaine passée. D’autres poids lourds ont quand même continué à circuler.
Les points noirs sur la portion Moramanga-Brickaville (138 km) ont été traités l’an passé. La retouche y a permis une fluidité relative du trafic. Il en est de même de la portion Brickaville-Toamasina (105 km). Mais les pressions grandissantes dont la RN2 subit à longueur d’année l’abiment assez vite. Les précipitations de la saison cyclonique en cours n’inaugurent pas non plus rien de bon pour cet axe routier souffre-douleur.
En conférence de presse, le ministre des Travaux publics Jerry Hatrefindrazana a annoncé la semaine passée le début prochain de la réhabilitation des routes nationales. L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de développement durable des routes (PDDR) et de la Composante d’intervention d’urgence et de contingence (CERC) financée par la Banque mondiale.
Concernant la RN2 en particulier, l’appel d’offre lancé l’année écoulée est à renouveler. La réhabilitation démarrera le 15 février prochain à l’issue de la sélection de l’adjudicataire. La RN2 est vitale pour Madagascar. Plus d’un millier de véhicules l’empruntent tous les jours.
M.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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