Publié dans Politique

Président Rajoelina aux côtés des sinistrés d’Ankaboka et de Marovoay - « Nous allons nous entraider »

Publié le jeudi, 02 février 2023

Le Président de la République tend la main aux sinistrés. Pour sa première descente post-Cheneso, le Chef de l’Etat s’est rendu dans la Commune d’Ankaboka dans le District de Marovoay dans la Région de Boeny. Cette Commune a été sévèrement touchée par le passage du cyclone. 167 ménages y ont été déplacés et les boutres ont remplacé les moyens de locomotion traditionnels. 

La localité est inatteignable depuis Marovoay par la voie terrestre. Des boutres sont nécessaires pour pouvoir circuler. Lors de sa descente sur place, le locataire d’Iavoloha n’est pas venu les mains vides. Il n’y aura aucune petite Commune et aucune Commune oubliées, a affirmé le Président. Les populations sinistrées ne seront pas livrées à leur sort. L’Etat a le devoir de sauver et d’apporter des solutions aux sinistrés. 

« Nous allons nous entraider. Nous ne vous laisserons pas seuls », a indiqué le Président pour rassurer les familles. Outre les messages de réconfort, le Président a apporté des aides pour les sinistrés. Des médecins et du personnel médical sont dépêchés sur place pour effectuer des consultations. Des médicaments seront également envoyés.  Pour chaque hectare détruit, 20 kg de semences seront données, annonce le Chef de l’Etat. Un sac de riz, de l’huile, du sucre, des céréales sont donnés à chaque ménage. Une moto a été offerte au maire d’Ankaboka. La Commune recevra également un ordinateur-imprimante et un panneau solaire pour accélérer la paperasse administrative. 

« C’est dans la difficulté qu’on reconnaît ses amis »

« Les actions se poursuivront dans la durée », assure le Président. Une consigne a été donnée au ministre responsable de regarder les solutions au problème de la station de pompage locale. En ce qui concerne les infrastructures, le numéro Un du pays indique qu’un budget sera consacré dès lors que les dégâts seront chiffrés. « Il n’y a pas de petites ou de grandes Communes », assure le Président Rajoelina. 

Après Ankaboka, le Président de la République a effectué une visite dans le chef-lieu du District, dans la Commune urbaine de Marovoay toujours dans la Région de Boeny. « C’est dans la difficulté qu’on reconnaît ses amis (…) C’est pourquoi, je me suis dit que je viendrais ici et je suis ici aujourd’hui », indique le Chef de l’Etat. 1 200 hectares de terres cultivables ont été touchées dans le District. Plusieurs localités sont encore sous les eaux actuellement. A l’instar de son passage à Ankaboka, il annonce la dotation de semences pour les paysans agriculteurs sinistrés. Certains de ces derniers recevront également du matériel pour améliorer leurs productions.

Le Président de la République a réitéré à cette occasion le virage pris par l’Etat pour prioriser le social. C’est dans ce sens que le Chef de l’Etat s’est tourné particulièrement vers les associations de femmes de Marovoay.  Des  motos sont également annoncées  pour tous les maires du District. Une aide sociale sera également reversée à des ménages la semaine prochaine grâce à une collaboration avec les partenaires techniques et financiers. Une caravane médicale est par ailleurs déjà sur place pour offrir différentes prestations à la population locale. 770 personnes ont reçu du « koba aina » ainsi que du repas chaud, ce qui a été permis par une collaboration avec l’Association Fitia.

 

Lalaina A.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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