Cette information fait écho à ce qu’ont déjà avancé des sources comme celle du gouverneur d’Analamanga, où des suspects avaient été arrêtés et devraient être interrogés par la B.C. Et selon toujours l’information du gouverneur, la femme de ménage au service de la famille de la victime aurait aidé à l’intrusion des agresseurs dans la maison d’Allan pour l’éliminer. L’agression s’est produite durant l’absence de la maman d’Allan, c’est-à-dire vers le début de soirée, vendredi dernier.
Enfin, le père du petit garçon est sorti du silence : « Je ne vois pas pourquoi certains parlent de vengeance. A ma connaissance, nous n’avons jamais fait du mal à quiconque pour que certains se retournent contre nous. Néanmoins, il appartient aux enquêteurs de déterminer le mobile des assassins, de confirmer si l’affaire relèverait vraiment d’une vengeance ou non ».
De son côté, la soeur aînée de la victime, dans son récent témoignage, affirme avoir vu deux inconnus, tout de noir vêtus, sortir de leur appartement. Elle allait entrer dans l’appartement lorsqu’elle a croisé les concernés. « En sortant de l’appartement, les suspects n’ont rien dit tandis que la femme de ménage m’a alertée qu’ils l’ont ligotée. Ce qui était impossible, à mon avis. Le silence des deux hommes m’a empêchée de les reconnaître », raconte la jeune femme.
F.Roland