Publié dans Politique

Meurtre d’Allan - Dix suspects placés en garde à vue

Publié le mardi, 14 février 2023

L’enquête sur le meurtre barbare du petit Allan (10 ans), le fils d’une présidente d’association de jeunes patriotes domiciliée à Andavamamba, semble être sur la bonne voie. Aux dernières nouvelles, la Brigade criminelle a annoncé que plus de dix personnes seraient actuellement placées en garde à vue dans ses locaux à Anosy. « Il n’est pas encore question de parler d’un quelconque aveu dans cette histoire. La seule certitude, c’est que l’affaire sera bientôt portée devant le Parquet d’Anosy », confie  récemment une source auprès de la B.C.

Cette information fait écho à ce qu’ont déjà avancé des sources comme celle du gouverneur d’Analamanga, où des suspects avaient été arrêtés et devraient être interrogés par la B.C.  Et selon toujours l’information du gouverneur, la femme de ménage au service de la famille de la victime aurait aidé à l’intrusion des agresseurs dans la maison d’Allan pour l’éliminer. L’agression s’est produite durant l’absence de la maman d’Allan, c’est-à-dire vers le début de soirée, vendredi dernier. 

Enfin, le père du petit garçon est sorti du silence : « Je ne vois pas pourquoi certains parlent de vengeance. A ma connaissance, nous n’avons jamais fait du mal à quiconque pour que certains se retournent contre nous. Néanmoins, il appartient aux enquêteurs de déterminer le mobile des assassins, de confirmer si l’affaire relèverait vraiment d’une vengeance ou non ».  

De son côté, la soeur aînée de la victime, dans son récent témoignage, affirme avoir vu deux inconnus, tout de noir vêtus, sortir de leur appartement. Elle allait entrer dans l’appartement lorsqu’elle a croisé les concernés. « En sortant de l’appartement, les suspects n’ont rien dit tandis que la femme de ménage m’a alertée qu’ils l’ont ligotée. Ce qui était impossible, à mon avis. Le silence des deux hommes m’a empêchée de les reconnaître », raconte la jeune femme. 

 

F.Roland

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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