Publié dans Politique

Trafic de drogue, d’armes et meurtre - Deux bandits sri-lankais rapatriés

Publié le mardi, 14 mars 2023


Alors que les regards sont encore braqués sur la tragédie maritime d’Ambilobe, un autre et important fait divers lié cette fois-ci au trafic de drogue survenu chez nous, et à dimension internationale, connaît un rebondissement inattendu, hier.
Tôt dans la journée d’hier, Nadu Chinthaka, alias Harak Kata et Panadura Salidu Lakshita, alias Kudu Salindu, ont été rapatriés au Sri Lanka, selon une source policière de ce pays. Les concernés ont dû être rapatriés parce qu’ils ont été notamment « blacklistés » par Interpol.
Le rapatriement de ces Sri-Lankais, réputés comme étant des barons du trafic de drogue, aurait été planifié depuis le week-end dernier où quatre officiers de la Force spéciale et des enquêtes criminelles de la Police sri-lankaise, ont débarqué dans nos murs. Leur objectif : récupérer et ramener Harak Kata et Kudu Salindu dans leur île située au Sud du sous-continent indien.
Ces derniers ont quitté la Grande île sous bonne garde où ils étaient attendus au Sri Lanka, tôt hier matin, et ce, après une escale dans un pays du Proche-Orient, selon toujours la Police sri-lankaise.
Le 1er mars dernier, Nadun Chinthaka, connu dans le trafic transnational de drogue, et les sept autres personnes, ont été arrêtés par la Gendarmerie nationale de Madagascar à l’aéroport international d’Ivato, alors qu’ils se seraient apprêtés à partir pour Dubaï. C’est de cette localité qu’ils avaient embarqué quelques semaines plus tôt dans un avion pour Nosy Be où ils ont atterri le 12 février dernier. Ils avaient voyagé sans encombre malgré la notice rouge d’Interpol sur Harak Kata. Depuis Nosy Be, ils ont directement rallié Antananarivo. Pour tenter de détourner les regards indiscrets sur leur compte, ces Sri-Lankais ont cherché à faire croire qu’ils sont simplement des individus fortunés.
Des sources affirment que les autorités ont été alertées car Harak Kata aurait tenté d’utiliser son faux passeport où l’alerte rouge était déclenchée. D’autres sources affirment que l’arrestation a été effectuée sur la base d’une dénonciation reçue par les responsables à Madagascar. Le dénonciateur ne serait autre qu’un trafiquant de drogue en concurrence avec Harak Kata.
Interrogée hier sur ce nouveau développement de l’affaire, une source policière, côté malagasy cette fois-ci, semble être plus prudente pour s’exprimer officiellement. « Nous n’avons pas encore terminé notre investigation sur cette affaire. La seule chose que je peux vous dire, c’est que beaucoup de ressortissants asiatiques sont en passe d’être auditionnés encore en ce moment. Laissons d’abord les enquêteurs boucler le dossier avant que nous puissions dire quoi que ce soit », conclut cette source. Une manière pour notre interlocuteur de dire qu’il serait trop tôt de révéler un quelconque renseignement sur cette affaire.
Une information de dernière heure avance que le reste, c’est-à-dire les six autres suspects sri-lankais arrêtés avec leurs compatriotes à Ivato, auraient été simplement expulsés du pays.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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