Publié dans Politique

Critiques autour des élections - Le président de la CENI demande des «preuves concrètes»

Publié le vendredi, 24 mars 2023


Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dama Andrianarisedo Retaf, dont l'organe est souvent ciblé par l'Opposition dans son rôle d’organisation des élections, a appelé hier la presse à relayer seulement des informations vérifiées et ses détracteurs à fournir des preuves concrètes de leurs accusations. « Nous déplorons les agissements de certains acteurs politiques qui, auparavant, ont sollicité l'organisation d'une telle rencontre par la CENI et  au dernier moment remettent en cause la compétence de la même CENI de procéder à ladite organisation », a déclaré le président de l'organe d'Alarobia.
 Une affirmation faite lors de son allocution lors de l'ouverture du dialogue des parties prenantes aux élections organisées par la CENI, hier au Novotel. Un dialogue qui a permis à la CENI de préciser certains points et d'entendre le point de vue des acteurs de la vie politique du pays sur les élections.  « Les médias doivent être utilisés à bon escient et ne doivent pas être utilisés pour diffuser des informations non vérifiées qui sont susceptibles de créer des troubles et peuvent avoir des conséquences sur la volonté des citoyens envers les élections », a-t-il rajouté durant son discours.
Le boss d'Alarobia rajoute que tout le monde devrait se donner la main dans la sensibilisation et l'éducation des citoyens à savoir leurs droits et leurs responsabilités. Il dit aussi que les informations diffusées dans la presse doivent être maîtrisées. L'important dit-il est que les informations diffusées autour des élections ne soient pas des rumeurs et des doutes. Dama Andrianarisedo Retaf invite ainsi à apporter des critiques sur des sujets pour lesquels il existe des «preuves concrètes».
Supputation et désinformation
Ce n’est pas la première fois que l'Opposition en général et le TIM en particulier procèdent par le biais de supputations et de désinformation. Tout le monde se souvient qu’au lendemain du 2e tour de l'élection présidentielle de 2018, l’équipe de Ravalomanana a crié haut et fort à une fraude massive et a menacé de ne pas reconnaître les résultats. Et à la veille de la proclamation officieuse de la CENI, elle exigeait une confrontation des Pv. Demande exaucée par la CENI mais c’est finalement les demandeurs qui avaient fait faux bond après qu’aucun incident majeur n’a été constaté à l’issue de la première vague de confrontation. Dans la foulée, le comité de soutien du candidat du parti TIM avait décidé de retirer les requêtes qu’ils ont déjà déposées auprès de la HCC.
 La HCC justement ayant fait l'objet d'un tir à boulets rouges des députés de l'Opposition jeudi qui a préjugé de l'indépendance et l'impartialité de la haute juridiction présidée par Florent Rakotoarisoa. Faudrait-il les rappeler que la HCC, lors de l'élection présidentielle de 2018, est majoritairement pro-HVM à l'époque. Cela n'a pourtant pas permis au candidat du pouvoir à l'époque d'obtenir plus de 8% des voix et d'être piteusement éliminé au premier tour du scrutin présidentiel. Tout cela pour dire que la HCC ne fait pas de magie. Ambohidahy n'est pas capable d'augmenter les voix et que tout dépend d'abord du candidat...

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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