Publié dans Politique

Route Ankadimbahoaka- Ankaditoho - Les usagers exaspérés

Publié le lundi, 17 avril 2023


 
« Citoyen de seconde zone », « les oubliés », les mots sont durs quand les riverains de la rue Poinimerina expriment leur ressenti. Autrefois excellente, la rue accuse aujourd'hui le coup des années comme d’autres dans la Capitale. Mais si les routes de la ville subissent des réfections ces dernières semaines, celle-ci semble en effet être oubliée. Les usagers mais surtout les riverains se sentent abandonnés et s'inquiètent. « Regardez, c'est lamentable, il y a des trous partout », poursuit un habitant du coin.
Les conducteurs sont obligés de se frayer un chemin à travers de nombreux nids-de-poule, souvent dommageables pour les véhicules. Comme d'autres routes de la Capitale, la météo et le mercure qui jouent au yoyo ainsi que le défaut d'entretien ont mis à mal cette route. Ces nids-de-poule gênent au plus haut point la circulation. Autrefois utilisée en tant que raccourci, circuler sur cette route est devenue aussi pénible que rouler sur les grandes artères de la Capitale. Les rafistolages effectués par des simples citoyens à coups de remblai de terre rouge ne durent pas longtemps et semblent même contribuer à rendre plus difficile la circulation.
Propice aux embouteillages
Ces nids-de-poule débutent au niveau d'Ankadimbahoaka, en face de l'établissement bancaire aux couleurs rouge et noire. Sur une dizaine de mètres, le goudron a disparu pour laisser place à une mare géante et quasi-permanente en cette saison de pluies. A cela s’ajoutent  les « taxis-be » qui y ont leur terminus et les usagers ayant les ingrédients complets pour les embouteillages sur cette portion de route. Tous les trois se retrouvent tout le long de la route jusqu'au rond-point de Tsimbazaza, en passant évidemment par Ankaditoho. Seul le tronçon en pavé situé devant l'école La Francophonie tient la route...
Les trous dans la chaussée réclament une attention soutenue des conducteurs et peuvent causer des accidents, en particulier dans certaines circonstances. Sous la pluie, les trous se remplissent d’eau et il est impossible d’évaluer leur profondeur. La nuit, sur un deux-roues, motorisé ou non, et même avec un éclairage réglementaire, on ne repère pas toujours les imperfections de la chaussée. Il n’est d’ailleurs pas rare de croiser sur cette route, de nuit, des véhicules arrêtés sur le bas côté, pour cause de pneus éclatés. Il est vrai qu'il y a d'autres rues dans un état plus grave encore dans la Capitale et ailleurs dans le pays. Mais il est tout aussi vrai que la rue mériterait un rafraîchissement d'urgence.
L.A.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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