Publié dans Politique

Affaire Brigitte R. contre Lôla Rasoamaharo - Le verdict pour le 13 juin prochain

Publié le mardi, 06 juin 2023


Le procès sur l'affaire qui oppose Hubert Rasoamaharo, alias Lôla de la Gazette de la Grande-île et Brigitte Razaka, s'est déroulé au Tribunal d'Anosy, hier. Représentée par son avocat, cette dernière qui est la plaignante dans l'affaire a demandé 50 millions d'ariary à titre de dommages et intérêts pour préjudice moral et physique engendré par la pression. Mais la présidente de la Cour ne devra prononcer son verdict que le 13 juin prochain, toujours à la même salle d'audience.
De fait, Lôla a dû retourner encore en prison, le juge ayant refusé la demande d'une liberté provisoire par son avocat.
 Lôla ainsi qu'un certain Fetrason, son co-accusé, ont dû se présenter à la barre pour répondre de leurs actes pour extorsion de fonds et diffamation publique. Des accusations que les incriminés ont niées. Concernant Fetrason, il serait le commissionnaire qui était au service de la plaignante. Mais en même temps, il s'est défendu d'avoir joué le rôle de médiateur entre les protagonistes dans l'affaire, tous les trois étant très amis, Brigitte ayant été d'ailleurs la voisine du patron de la Gazette.
De son côté, le ministère public a déclaré que la poursuite  pour extorsion de fonds contre Lôla R. est fondée. Il a alors demandé l'application de la loi sur le concerné.
Mais ce dernier a rejeté l'accusation : " Le 12 février dernier, j'ai contacté Brigitte lui annonçant qu'il faudra régler notre contrat à propos de la transaction du terrain m'appartenant. Je lui ai dit de payer pour que je puisse faire les finitions sur ma maison. En réponse, elle m'a envoyé un mail. Mais j'ai délibérément refusé de lire le mail tant il était long. Je ne lis pas un roman. C'était l'unique contact que j'ai eu avec elle", s'est défendu Lôla R.
De son côté, l'avocat de Brigitte R. a reproché à Fetrason d'avoir deux langues "Il a parlé d'une chose à Lôla, et a dit une autre Brigitte”.
A propos de l'accusation de diffamation publique, se traduisant par les graffittis qui auraient discrédité la plaignante et qu'on incrimine également au patron de la Gazette, son avocate a réclamé les preuves, c'est-à-dire le PV des enquêteurs permettant de poursuivre son client.
L'affaire a éclaté en juin 2022 où Lôla qui a d'ailleurs nié, aurait fait pression sur B.R. pour lui payer 200 000 euros, jugeant que la somme proposée ultérieurement par B.R. n'était pas conforme à leur contrat établi en 2019, contrat qui veut que Lôla R. départage un terrain lui appartenant à B.R. L'affaire s'est compliquée le 5 février et le 21 mars dernier lorsque B.R. était passée à l'offensive en accusant le patron de presse de publier des propos infondés sur sa personne et a porté plainte. Ce qui a conduit à l'arrestation du journaliste, le 25 mars dernier.
F.R.


Dernière minute
Parallèlement, la réitération du procès sur l'affaire qui oppose Lôla Rasoamaharo et la JIRAMA s'est déroulé aussi et contre toute attente, à l'issue de celui où le Dg de la Gazette, qui a eu maille à partir avec Brigitte Razaka, venait d'être jugé quelques heures plus tôt. Comme prévu, il s'agissait simplement d'un procès refait, et ce, après que la présidente de la Cour saisie au début de l'affaire s'est déclarée incompétente pour l'arbritrer, la semaine dernière à la même salle d'audience. Là aussi, un Lôla Rasoamaharo visiblement mal en point et écrasé par l'âge a dû comparaître pour la deuxième fois consécutive, hier soir.
A la seule différence que le conseil de la société de la JIRAMA, encore moins ses représentants ont brillé cette fois -ci par leur absence.
Ici, l'avocat de Lôla R. A dû recommencer à plaidoyer en faveur de son client en demandant la suspension des poursuites contre ce dernier, leur validité ayant largement expiré. L'avocate de Lôla a affirmé que la plainte n'a été formulée qu'en 2022, donc ayant largement dépassé la période réglémentaire alors que l'affaire a éclaté en 2018. De son côté, la partie civile aurait déposé une note ayant informé la Justice que l'accusé était introuvable si bien qu'elle s'est interrogée de la suite de l'affaire, depuis. La sentence sera rendue publique le 13 juin prochain.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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