Publié dans Politique

Banditisme dans la Capitale - Deux voitures volées retrouvées

Publié le mercredi, 07 juin 2023

Entre samedi et mardi derniers, les bandits ont volé deux voitures différentes dans la Capitale. Heureusement, les véhicules ont pu être tous retrouvés, grâce aux recherches des enquêteurs. C'est le cas d'un Toyota pick-up 4x4 qui avait été retrouvé dans une impasse à Ankadilalampotsy, Ankaraobato, vers 13h hier. Mieux, un homme de 46 ans, le présumé voleur, a été également arrêté. Il s'agit de ce chauffeur de taxi qui devrait être encore soumis à une enquête dans les locaux de la Sûreté urbaine d’Antananarivo à Tsaralalàna, selon une source policière.

D'après le propriétaire, et comme à ses habitudes, il a fait ses emplettes au Jumbo Score de Tanjombato, mardi dernier. Et a garé son pick-up dans le parking de cette grande surface. « Les portières étaient parfaitement verrouillées. Mais le voleur a réussi à les forcer avant de disparaître avec le véhicule », s'est contenté d'expliquer notre interlocuteur, domicilié à Tanjombato. Et d'ajouter qu'il n'a jamais remarqué cet homme dans les parages. Au commissariat, le propriétaire a eu l'occasion de voir le suspect sans pour autant réussir à l'identifier.

Car aux circonstances liées à la découverte du 4x4 dans cet endroit discret d'Ankaraobato, elles découlaient des recherches menées par la Police.

Des modifications sur le Crafter

L'autre véhicule volé est un minibus de transport Vw Crafter. Il a été volé en pleine ville, samedi dernier. Mais le dimanche soir suivant, des inconnus l'ont conduit discrètement jusque dans un garage sis à Ankadikely Ilafy.  

Et au moment où le véhicule arrive à l'endroit, le porte-bagage et les pare-chocs n'étaient plus à leur place. A l'intérieur, les sièges n'ont plus de fixation. De même, les différentes inscriptions telles que Kofmad et autres sigles du propriétaire ont été effacées. A ce propos, le gardien dudit garage est actuellement soumis à un interrogatoire.

Pour revenir sur les circonstances du vol, le chauffeur, qui n'est autre que le propriétaire, affirme s'être souvenu pour la dernière fois de la situation. Il se rappelle avoir conduit sur la rocade des 67ha débouchant sur le Maki. Celui-ci a transporté quatre inconnus dont une femme qui lui ont menti de vouloir loué son Crafter pour acheminer la dépouille d'une personne défunte à récupérer à Ivato. Les quatre inconnus l'ont conseillé de rouler lentement avant qu'ils n’aient couvert la tête du chauffeur d'un "lamba", fait passer sous le nez un mouchoir imbibé d'un produit soporifique, enfin le menacer avec un revolver, pointant l'arme sur son cou. Le chauffeur a alors perdu connaissance.

Ce n'est que plusieurs moments après que la victime a retrouvé ses esprits. Il se retrouvait sur un trottoir à Ambodivona. C'était un facebooker qui a informé le propriétaire sur la découverte du minibus volé dans ce garage à Ankadikely. L'enquête suit son cours.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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