Publié dans Politique

Kidnapping - Un adolescent entre les mains des ravisseurs

Publié le vendredi, 09 juin 2023

Vers 22h jeudi dernier, le quartier d'Antanetibe Anativolo à Anjozorobe a été le théâtre d'un kidnapping. Trois bandits équipés d'armes à feu y ont enlevé un adolescent de 14 ans. Ce dernier loge dans une maison louée par des étudiants comme lui.

Aucun, parmi ces derniers, ne s'était guère attendu à ce que les malfaiteurs aillent jusqu'à faire irruption dans ce foyer pour enlever le prénommé Ndremady.

Ce choix des bandits de jeter leur dévolu sur ce jeune homme n'est pas sans doute fortuit. Ce dernier serait le fils d'un collecteur de produits, filière riz. 

Et pourtant, il y avait trois étudiants dans la maison. Mais les agresseurs semblaient se désinteresser des deux autres et ont expressément choisi d'enlever Ndremady.

Comme il est devenu une habitude chez les ravisseurs, ces temps-ci, les preneurs d'otage ont laissé une lettre où on peut trouver leurs numéros, pour les joindre. Par cette missive, ils expliquent clairement aussi qu'ils veulent une rançon contre la liberté de l'otage.

Sitôt informé sur cette affaire, la Gendarmerie d'Antanetibe a mobilisé ses éléments. Des membres du Fokonolona les ont aussi rejoints en vue de la poursuite et des recherches.

De leur côté, d'autres unités de la Gendarmerie mais aussi les militaires du détachement autonome de sécurité, les chefs Fokontany des localités et des environs, par où les preneurs d'otage devraient emprunter un passage, sont tous en état d'alerte maximale.

Entre autres mesures, les réquisitions téléphoniques ont démarré. Enfin, la brigade d'Ambatomanoina est aussi de la partie. Et preuve d'une mobilisation sans précédent de la Gendarmerie, le commandant adjoint de la brigade territoriale de l'Imerina centrale s'est personnellement dépêché sur place  pour enquêter sur l'affaire.

 

F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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