Et pourtant, il y avait trois étudiants dans la maison. Mais les agresseurs semblaient se désinteresser des deux autres et ont expressément choisi d'enlever Ndremady.
Comme il est devenu une habitude chez les ravisseurs, ces temps-ci, les preneurs d'otage ont laissé une lettre où on peut trouver leurs numéros, pour les joindre. Par cette missive, ils expliquent clairement aussi qu'ils veulent une rançon contre la liberté de l'otage.
Sitôt informé sur cette affaire, la Gendarmerie d'Antanetibe a mobilisé ses éléments. Des membres du Fokonolona les ont aussi rejoints en vue de la poursuite et des recherches.
De leur côté, d'autres unités de la Gendarmerie mais aussi les militaires du détachement autonome de sécurité, les chefs Fokontany des localités et des environs, par où les preneurs d'otage devraient emprunter un passage, sont tous en état d'alerte maximale.
Entre autres mesures, les réquisitions téléphoniques ont démarré. Enfin, la brigade d'Ambatomanoina est aussi de la partie. Et preuve d'une mobilisation sans précédent de la Gendarmerie, le commandant adjoint de la brigade territoriale de l'Imerina centrale s'est personnellement dépêché sur place pour enquêter sur l'affaire.
F.R.