Publié dans Politique

63ème année d’indépendance - L’unité nationale toujours intacte !

Publié le lundi, 26 juin 2023

« Malagasy miray hina, Madagasikara mandroso », tel est le thème choisi à l’occasion de la célébration du 63ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar ainsi que la 63ème année de création des Forces Armées. Les événements qui ont été organisés à l’occasion de la fête nationale n’ont pas détonné avec ce thème.  Hier, le stade Barea Mahamasina était plein à craquer d’une foule enthousiaste et plus patriote que jamais pour assister au traditionnel défilé militaire. Des citoyens qui n’ont pas manqué de brandir avec fierté le drapeau « Maitso – Fotsy – Mena », principal symbole de la souveraineté nationale. En une journée, les Malagasy ont fait abstraction des soucis quotidiens pour laisser place à la joie et l’allégresse.

« Le développement du pays nécessite l’unité et la cohésion car nous n’allons pas céder à la division », a déclaré le Président Andry Rajoelina, en sa qualité de Chef suprême des Forces Armées, lors d’un bref discours précédant la revue des troupes militaires.

Sans fausse note 

La parade militaire a vu la participation de 3684 éléments des Forces Armées, dont 404 membres de la gent féminine. Parmi eux, des agents à pied, véhiculés, ou encore équipés de deux-roues. Les avions et hélicoptères de l’Armée ont également pris part au défilé sans le moindre incident. Comme chaque année, les jeunes recrues du SEMIPI n’ont eu de cesse de susciter à la fois l’admiration et la fascination de l’assistance par les mouvements d’ensemble qu’ils ont montrés pour ce 63ème anniversaire de l’indépendance.

 L’évènement d’hier a vu la présence de l’équipe gouvernementale, des membres du corps diplomatique, des chefs d’église ou encore des grandes figures du monde politique. La fête s’est poursuivie dans l’après-midi par un podium avec la participation d’une multitude d’artistes et avec comme bouquet final, en début de soirée, les feux d’artifice offerts par le couple présidentiel. 

 

S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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