Publié dans Politique

Festival des baleines - Les opérateurs de Sainte-Marie sur le pied de guerre

Publié le mercredi, 05 juillet 2023

Dans la préparation de la saison des baleines qui s'annonce prometteuse cette année, une vingtaine de guides spécialisés ont reçu leur certification, hier, après avoir suivi une formation intense d'une semaine dispensée par Cetamada. Afin de promouvoir un encadrement écologique de l'écotourisme et de sensibiliser les touristes à une observation responsable des mégafaunes marines et de leur habitat, le ministère du Tourisme a mandaté Cetamada pour délivrer une formation adéquate et spécialisée aux guides touristiques. Grâce à cette collaboration, la Grande île est aujourd'hui reconnue comme une référence en matière d'observation et de conservation des mammifères marins dans la région de l'océan Indien.

Outre l’implication de la population et la promotion touristique de l’île qui demeurent parmi les autres cibles prioritaires, les baleines seront au cœur de toutes les préoccupations. Bien entendu, l’évènement phare est le fameux « Safari baleine ». Les visiteurs pourront embarquer en petits groupes, pour observer ces impressionnants mammifères marins qui arrivent par centaines. Dépendant de la chance que chacun aura lors de ces safaris, il sera alors possible de réaliser d’incroyable cliché digne d’une carte postale immortalisant les parades amoureuses de ces géants de mers ou encore assister à l’émouvante naissance de leurs baleineaux. A noter que ce « Safari baleine » est disponible tout un semestre à partir du mois de juillet jusqu’en décembre. Quelques mois durant lesquels vous aurez l’occasion d’observer des baleines à bosse, requins-baleines, rorquals, dauphins et tortues à Madagascar durant les excursions marines. Grâce à l’initiative de Cetamada, partenaire scientifique et environnemental, le Festival offrira l’opportunité de sorties des baleines à des conditions particulièrement attractives. Ce Festival, unique en son genre, conforte ainsi sa dimension environnementale, culturelle et sociale qui, ajoutée à la sensibilisation aux enjeux de la protection de la biodiversité locale, lui confère un véritable aspect «responsable» qui séduit particulièrement ses partenaires.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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