Le dialogue est la clé d'une relation de confiance et d'une amélioration constante des conditions d'exploitation du site de Mandena en prenant en compte le quotidien de toutes les parties prenantes, tout en développant le potentiel de la région sur le plan économique, social, et de l'emploi. Chez QMM, nous sommes attachés à trouver une issue privilégiant le dialogue, le respect des droits humains et sociaux de chacune des parties dont les salariés bloqués sur site et privés de leur liberté de mouvement, droit de manifestation », expliquent les dirigeants de QMM.
Manipulation
Pour rappel, une foule de plusieurs centaines d’individus s’est rassemblée et a manifesté aux portes de la société QMM à Taolagnaro pour réclamer les compensations qui leur ont été promises par une association locale, le jour de la célébration de l’indépendance. Association qui s’est présentée à la population locale comme étant un soi-disant porte-parole de la société minière. Pourtant, concernant le paiement de ces compensations, QMM a déjà annoncé au mois de mars dernier avoir versé la totalité pour les pêcheurs et les usufruitiers suite au conflit qui a opposé les deux parties durant des mois, l’année dernière. Pour rappel, plus de 5 000 bénéficiaires dont des usufruitiers et pêcheurs confondus ont perçu leurs compensations financières d’après le calendrier établi. Ces compensations sont relatives aux préjudices subis par les communautés locales et qui sont liés aux activités de QMM. Le montant total de la somme distribuée dans ce processus de compensation s’élève à plus de 11 milliards d’ariary. Ledit processus a duré sept semaines et la dernière séance de paiement a eu lieu en mars dernier. Paiement auquel l’association a pu profiter pour le faire miroiter à une grande partie de la population de la zone rurale de Taolagnaro qui ne faisait pourtant pas partie des bénéficiaires de base. De plus, un accord a déjà été trouvé l’année dernière pour mettre fin aux différends relatifs aux questions foncières sur les terrains exploités par la compagnie.
La Rédaction