Publié dans Politique

Taux de suicide dans le monde - Madagascar classé 123e sur 180 pays

Publié le lundi, 24 juillet 2023



Selon les données fournies par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le taux de suicide à Madagascar est inférieur à la moyenne mondiale de 10,5 suicides pour 100 000 personnes, avec un taux de 5,5 pour 100 000 personnes. Comparativement, Maurice enregistre un taux de 9,5 pour 100 000 personnes. Un chiffre qui place Madagascar à la 123e place au niveau mondial. L’Organisation mondiale de la santé définit le suicide comme un acte délibéré, accompli par une personne qui en connaît parfaitement, ou en espère, l’issue fatale. La comparabilité internationale des données sur le suicide dépend d’un certain nombre de critères liés à la déclaration du décès, comme la façon dont l’intention de se donner la mort est déterminée, la personne chargée d’établir le certificat de décès, la réalisation ou non d’une enquête médico-légale et les dispositions relatives à la confidentialité de la cause du décès. La prudence est donc de mise au moment d’interpréter les variations entre les pays, étant donné que le nombre de suicides peut être sous-déclaré dans certains pays en raison du caractère inavouable qui est attribué à l’acte, ou de lacunes dans les données qui sont associées aux critères de déclaration. Les taux de décès sont calculés en rapportant le nombre de décès enregistrés dans un pays pour une année donnée à l’effectif de la population correspondante.
Le phénomène du suicide à Madagascar n’a pas fait l’objet d’études approfondies. Cependant, plusieurs causes peuvent être identifiées comme étant à l’origine des suicides dans le pays. Parmi elles, on retrouve des maladies psychiatriques telles que la dépression, les troubles bipolaires et la schizophrénie, ainsi que des problèmes d’accoutumance à la drogue, des conflits familiaux, des difficultés relationnelles, des problèmes financiers et le chômage. Les méthodes les plus couramment utilisées pour le suicide à Madagascar sont la pendaison et l’intoxication par des pesticides, suivies dans une moindre mesure par la noyade, l’utilisation d’une arme à feu, le saut dans le vide ou le surdosage de médicaments. Cette année, la société civile a notamment attiré l’attention sur l’ampleur du phénomène. Elle a recensé quinze décès de jeunes en un mois par suicide. Des jeunes entre 16 et 28 ans dont 6 femmes et 9 hommes. Malgré le statut reconnu du suicide en tant que problème majeur de santé publique, le suicide ne semble pas être considéré à sa juste valeur. Les moyens accordés pour lutter contre ce fléau ne sont pas suffisants. Les investissements sérieux et significatifs dans le domaine de la santé mentale font cruellement défaut. Les psychiatres sont en sous effectifs et mal répartis sur le territoire.
La Rédaction


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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