Le deuxième point du plan concocté par les initiateurs des troubles serait d’exhorter les étudiants à se manifester sur l’esplanade à cause du retard de la reprise des cours. Ces personnes malintentionnées auraient contraint le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à débourser la somme de 13,5 millions d’ariary, à raison de 1,5 million d’ariary par association, pour calmer les esprits.
La grève aurait éclaté à défaut de se conformer à cette « manière d’agir » bien connue des meneurs de grève historiques à l’université. Beaucoup d’entre eux obtenaient des postes juteux dans la fonction publique. Ils étaient habiles à faire des mouvements de grève un moyen de pression en manipulant la population estudiantine. Cette méthode, certes classique, devrait marcher notamment en pleine période préélectorale telle que vécue présentement à Madagascar. De plus, les leaders des associations pédagogiques à l’université d’Antananarivo seraient de mèche avec des têtes pensantes du bruyant Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (SECES), qui jette un pavé dans la mare de temps à autre. Justement, selon des informations qui circulent sur les réseaux sociaux, le grave incident ayant perturbé le déroulement du bac général de la semaine passée aurait été le fait de certains membres dudit syndicat. Des arrestations ont eu lieu et des interventions aussi. Les universitaires eux-mêmes détruisent l’ensemble supérieur et mettent en péril l’avenir de la jeunesse malagasy déjà désorientée.
M.R.