Publié dans Politique

Déception amoureuse - Un boucher se suicide

Publié le mardi, 08 août 2023

Drame au sein d'une petite famille de Foulpointe, lundi dernier. Un chef de famille d'une quarantaine d'années, et qui fut de son vivant un boucher, a été retrouvé mort dans une pièce de l'appartement du foyer conjugal. Pour l'heure, les versions sont encore confuses pour essayer de  comprendre, sinon donner une quelconque explication au geste désespéré de "Papan'i Loïc", le sobriquet que lui ont donné ceux qui le connaissent.

Le malheureux a été retrouvé pendu dans une pièce même de son propre appartement. Il se serait servi d'une cordelette qu'il a attachée à la volige de la toiture avant de se laisser balancer dans le vide, après qu'il eut trouvé le moyen d'atteindre cette superstructure du plafond de l'appartement, en se servant de chaises et autres meubles comme une sorte de tremplin.

Pour le moment, il existe deux versions encore officieuses pour tenter de donner une explication à son geste désespéré. 

La première, qui émane d'une source, semble être la mieux plausible. Le malheureux n'aurait dû pas supporter sa séparation d'avec son épouse. "Le couple venait de se séparer il y a juste deux jours. Et il aurait déjà brandi la menace de se suicider à cause de cela", rapporte cette source qui s'est exprimée sous le couvert de l'anonymat. De son côté, ni la femme, encore moins les enfants de la victime, n'ont confirmé ni infirmé.

Cependant, une autre version, cette fois –ci, des autres membres de la famille du père de famille suicidaire, privilégie un autre mobile. D'après ces derniers, le boucher aurait contracté un prêt auprès d'une entreprise de microfinance, il y a tout juste quelques jours.

Manque de pot pour le malheureux, on lui aurait volé cet argent alors qu'il ne l'ait pas encore utilisé. Et qu'il aurait placé ce fonds en un lieu sûr, qui ne pouvait être que chez lui. En rapport à cette allégation, aucune arrestation de suspects n'a été encore signalée, depuis.

En attendant que les enquêteurs puissent élucider l'affaire, disons que les familles des époux concernés, et même s'ils sachent sans doute la vérité, semblent afficher une certaine réserve pour s'exprimer ouvertement à propos de ce geste désespéré du boucher, qui avait pignon sur rue à Foulpointe. La victime a laissé une veuve éplorée et deux orphelins. 

 

F.R/T.H.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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