Marc Ravalomanana est un des signataires de la déclaration commune du 29 août 2023. Il considère que le Président Andry Rajoelina ne peut pas remplir ses obligations découlant de la Constitution, notamment la défense de la souveraineté nationale.
L’ancien Chef de l’Etat a perdu une bonne occasion de se taire.
En effet, il y a quasiment 13 ans jour pour jour (plus exactement le 28 août 2010), Marc Ravalomanana a été condamné aux travaux forcés à perpétuité par contumace pour le massacre, avec l’appui de mercenaires étrangers, d’une trentaine de manifestants survenu le 7 février 2009 à Ambohitsorohitra. Il s’est enfui le 17 mars 2009. Compte tenu de ses crimes de sang, commis avec l’aide de mercenaires étrangers, et qui ont donné lieu à sa condamnation rendue au nom du peuple malagasy, Marc Ravalomanana est très mal placé pour se poser en défenseur de la souveraineté nationale. Marc Ravalomanana a également ignoré la souveraineté nationale lorsqu’il a conclu, en juillet 2018 et en catimini, une convention de concession avec le groupe Daewoo Logistics portant sur 1,3 million d’hectares.
Heureusement que nos compatriotes n’ont pas la mémoire courte. Ils ont compris que Marc Ravalomanana est le véritable ennemi de la souveraineté nationale.