Publié dans Politique

Enlèvement et meurtre d'un garçon de 15 ans - La Gendarmerie soupçonne un psychopathe

Publié le lundi, 04 septembre 2023



Le week-end dernier, le jeune Falinambinina Mirado Andrianarivony, alias Mirado, cet adolescent de 15 ans, fils d'un transporteur à Antanetibe Mahazaza, Commune de Mahitsy, a été retrouvé mort après d'horribles tortures. C’est le fait de celui qui l'a enlevé. Depuis, l'enquête menée par la brigade de Gendarmerie de Mahitsy, en charge de cette triste affaire, s'est rapidement développée. Car dès dimanche soir même, la Gendarmerie avait entre les mains l’homme. En fait, il s'agit d'un suspect, et il fut alors arrêté. "Depuis l'éclatement de l'affaire, nous n'avons pas cessé de rechercher le suspect. A entendre dire notre source, ce dernier n'est pas vraiment étranger des différents services de Police et de la Gendarmerie pour de nombreux crimes commis et passés. Autant dire que le suspect a les mains souillées de sang, pas uniquement pour les récents faits dont on l'incrimine, et qui sont survenus à Mahazaza Antanetibe.

"Et nous avons pu finalement mettre la main sur lui juste à un moment où il s'apprêtait à prendre la fuite. Il a déjà emballé des provisions en vue de sa prochaine cavale", explique une source au niveau de cette brigade de Gendarmerie locale.
Et pas n'importe quel gibier ! Car d'après toujours cette information, le suspect dans l'affaire est un multirécidiviste. Dans un passé récent, il a déjà été déjà emprisonné pour 15 ans pour une autre affaire de meurtre.
Qu'est-ce qui pousse le suspect à se comporter comme un dangereux criminel ? Le problème serait plutôt mental, du moins selon notre interlocuteur de la Gendarmerie. "Nous ne croyons pas vraiment à un kidnapping car il est ridicule que la rançon demandée soit si dérisoire avec un montant de 1,5 million ariary. En réalité, et malgré les apparences, je crois qu'on a affaire à un psychopathe, qui tue, uniquement pour le simple plaisir de tuer", commente notre source.

Pourquoi ainsi le choix du suspect pour en finir de façon ainsi diabolique avec le jeune Mirado ? A entendre parler cette source, la victime et son tortionnaire se connaissaient. "Le suspect connait la famille et il arrive qu'on le voyait en compagnie de Mirado", précise-t-on encore.
Cela suffirait-il à expliquer tout ? Bien sûr que non. D'autant plus que le suspect a plaidé non coupable. Il n'a pas fait l'aveu. Néanmoins, les gendarmes l'ont placé en garde à vue pour le besoin de l'enquête. Or, le cours de celle-ci a été retardé par le fait que les proches de la victime ont dû encore aller à l'enterrement, hier.
En attendant, la thèse d'un meurtre sadique semble se préciser, et ce, rien qu'en observant la façon, particulièrement atroce et inhumaine que le tueur a éliminé le pauvre Mirado, autant parler de l’œuvre d’un « serial-killer » : scalp, coups et sévices, brûlures, strangulation de la victime, bref, des pires tortures.
Et un plaisir diabolique de tuer car, en marge du mode opératoire des kidnappeurs que le suspect a repris à ses comptes, il a encore menacé de s'en prendre à une fillette de la fratrie des Andrianarivony.
En attendant que les enquêteurs puissent vraiment confirmer le crime, un bref retour sur la genèse de l'affaire s'impose.
Le pauvre Mirado a commencé à ne plus laisser aucune trace de lui, vers les premières heures de la matinée, samedi dernier. Puis, ce n'était seulement que celui l’ayant enlevé qui s'était manifesté, du moins par téléphone, pour annoncer la mauvaise nouvelle de l'enlèvement de Mirado, et en même temps demander une rançon à sa famille. Là, le ravisseur s'était du coup montré impitoyable, faisant monter la surenchère des menaces en promettant d'enlever à son tour la petite sœur de Mirado. Et pourtant, les enquêteurs ont soupçonné qu'en contactant ainsi les parents au téléphone, le tueur aurait déjà fini d'assassiner Mirado, du moins dans la matinée du dimanche dernier. Et on connait la suite.
Mais comment ce même suspect a-t-il pu mettre la victime dans son filet. Des confessions d'un témoin, l'homme, d'un geste d'une main, a effleuré le visage de l'adolescent, précisément au niveau de sa bouche. Du coup, le pauvre garçon semblait n'être plus du tout maître de lui, et a suivi, malgré lui, l'inconnu, qui l'a entrainé vers une destination inconnue. C'était donc le signal de départ à tout ce cauchemar. Affaire à suivre !

Franck R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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