L'année 2009, l'administration Marc Ravalomanana a laissé à jamais un très mauvais souvenir pour l'opinion et surtout les Forces de l'ordre. A l'époque, les Malagasy ont vécu un vrai cauchemar lorsque l'ancien Président a placé des étrangers, en particulier des Sud-africains aux commandes de certaines unités de nos Forces armées, et ce, au plus fort moment de la contestation populaire à l'époque. Actuellement, les mêmes Forces de défense et sécurité travaillent d'arrache-pied pour maintenir et rétablir l'ordre, à la suite de la volonté chez des politiciens proches du collectif des onze candidats de semer des turbulences au pays. Et cela vaut aux premières un blâme mais surtout aussi une désinformation sur leur compte. En effet, comme le commandant de la Circonscription régionale de la Gendarmerie d'Analamanga, en l'occurrence le lieutenant- colonel Tojo Raoilijon, l'a expliqué à la presse à Analakely hier, ces rumeurs reprochent justement la Gendarmerie d'avoir recruté des étrangers dont une Européenne et un Mahorais dans ses rangs. "Ils ont diffusé sur Facebook la vidéo montrant nos éléments supposément étrangers.
Or, cette information est complètement erronée. Les concernés sont bel et bien des nationaux. De toute façon, ils vont se présenter", déclare le commandant de la CIRGN Analamanga. La Gendarmette est issue de la 76e promotion et est de père et mère malagasy. Quant à celui présenté comme Mahorais est Betsileo et est de la 74e promotion. D'après toujours ses explications, la Gendarmerie ne fait pas de la discrimination pour recruter tant que les candidats sont de nationalité malagasy. A preuve, le récent examen en vue de l'admission d'élèves gendarmes l'a bel et bien prouvé. Face donc à ces rumeurs, la Gendarmerie va prendre une mesure. Car il est clair que l'objectif chez certains est de semer la discorde et la division au sein même de la Gendarmerie mais aussi chez les Forces armées. Des mesures qui visent à réparer cet affront proféré à l'endroit de cette Force et des personnes visées se profilent donc à l'horizon.
Franck R.