Publié dans Politique

Non-paiement de redevances de sûreté aéroportuaire - Madagascar Airlines condamnée

Publié le vendredi, 13 octobre 2023

Madagascar Airlines va devoir payer. La principale compagnie aérienne de la Grande île, a récemment été condamnée pour son non-paiement des redevances de sûreté aéroportuaire. La compagnie aérienne a été accusée de ne pas reverser les montants dus à Amarante et à la Société Professionnelle de sûreté et de sécurité (SPSS) qui gèrent la sûreté aéroportuaire à Madagascar. 

Pour comprendre l’histoire, il convient de souligner ainsi que Madagascar Airlines était tenue de prélever les redevances de sûreté aéroportuaire directement dans les billets d’avion payés par les passagers. Ces montants devaient ensuite être reversés à Amarante et à SPSS pour soutenir les opérations de sûreté et de sécurité aéroportuaire à travers le pays.

Les tensions entre Madagascar Airlines et les prestataires de sécurité ont commencé en 2021 lorsque la compagnie aérienne n’a pas respecté un accord établi visant à échelonner le paiement de ses dettes. Au total, les montants impayés se sont élevés à quelque  3 380 000 000 ariary, ce qui n’aura certainement pas manqué de créer une situation financière compliquée pour Amarante et SPSS.

Face à ce non-paiement persistant, Amarante et SPSS ont décidé de saisir la justice pour faire valoir leurs droits. Le tribunal de commerce a réagi en émettant une ordonnance sur requête vers mi-septembre de cette année pour que les arriérés de paiement de Madagascar Airlines soient liquidés. 

 Il est essentiel de noter que l’ordonnance du tribunal de commerce a établi des conditions de remboursement. Madagascar Airlines est tenue de verser 750 millions d’ariary par mois jusqu’à l’épuisement de la dette totale de 3 380 000 000 ariary. Il est important de souligner que cette somme n’est pas payable indéfiniment, contrairement à ce qui a été suggéré par certaines personnalités sous d’autres cieux. 

 

La Rédaction

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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