Sitôt élu, l’ancien secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie a annoncé la couleur. « Notre priorité sera d’assurer le déroulement des élections afin de maintenir la stabilité dans le pays », a – t – il déclaré tout en lançant un appel afin de mettre en avant l’intérêt supérieur de la Nation. Le nouveau président du Sénat a également annoncé qu’il allait se pencher sur les problèmes internes, notamment financiers, auxquels les membres du personnel au sein de cette institution sont confrontés. Il a aussi décidé de maintenir le bureau permanent et de garder le dialogue avec ses homologues.
Homme de responsabilité
Interrogé par les journalistes dans l’éventualité où la fonction de Président de la République par intérim, le Général Richard Ravalomanana de répondre que « ce n’est pas dans la nature de bouder ni de convoiter une fonction. Cependant, si cette situation devait arriver, je ne tournerai pas le dos à cette responsabilité ».
Concernant la situation politique dans le pays, le numéro un d’Anosikely parle d’une opération de communication menée dans le but de tromper la population et de déstabiliser le pays. « Ceux qui usent des nouvelles technologies, y compris la communauté internationale, sont induits en erreur », remarque – t – il et ce à travers les médias traditionnels (radio et télé) ainsi que les réseaux sociaux.
Il évoque les crises du passé notamment celle de 1991, 2002 ou encore durant la période transitoire à partir de 2009 qui a compté plusieurs attentats à la bombe. En comparaison avec ces crises antérieures, ce haut gradé de la Gendarmerie de faire savoir que le contexte ne peut nullement être qualifié de crise. « La situation peut parfaitement être maîtrisée », rassure – t – il. En tout cas, cette élection du Général Richard Ravalomanana à la tête du Sénat marque un nouveau tournant dans la conjoncture politique actuelle.