Publié dans Politique

Collectif des candidats - L’ « alliance » vole en éclats

Publié le dimanche, 22 octobre 2023


Du coup d’éclat au… coup de théâtre ! Alors que le collectif des candidats voulait faire une démonstration de force au cours d’un rassemblement avec la participation de plusieurs artistes, samedi dernier au coliseum d’Antsonjombe, les évènements ont pris une toute autre tournure. En effet, les 11 « concurrents » dans la course à la magistrature suprême se sont accordés pour signer publiquement une déclaration commune dans laquelle ils évoquent une sorte de pacte.
« Conformément à l’article 47 de la Constitution, nous n’acceptons pas la tenue de l’élection du 16 novembre prochain », selon la déclaration. En guise d’arguments, ils font allusion à leurs revendications ainsi que la nécessité d’un dialogue. Ils citent également le cas du candidat Andry Raobelina qui, selon eux, ne peut pas prendre part à la campagne électorale et est contraint de suivre un traitement à l’étranger suite à une blessure pendant la manifestation.
Une déclaration que le candidat Siteny Randrianasoloniaiko n’a pas signée. Au lendemain même de la déclaration, le candidat est parti faire campagne dans le nord du pays, dans la Région de SAVA plus précisément.  Il grossit donc les rangs des candidats Andry Rajoelina et Raderanirina Sendrison qui ont déjà débuté leur campagne électorale depuis plus d’une semaine. Plus d’un en déduit donc que ce prétendant à la magistrature suprême a décidé de faire cavalier seul au grand détriment de ces compagnons de lutte au sein du collectif des candidats.
Des revendications impossibles
  Un rebondissement qui risque de fragiliser davantage le mouvement des candidats dont les revendications sont loin de convaincre. Il va sans dire de leur solidarité qui pourrait voler en éclats. D’ailleurs, au lendemain de ce coup de théâtre, nombreux partisans du mouvement du collectif des candidats n’hésitent pas à qualifier le geste du député Siteny de « trahison ». Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que la manœuvre des candidats de l’Opposition qui vise à saper le processus électoral est très loin d’aboutir.
Dans leur déclaration de samedi, le collectif affirme avoir rencontré plusieurs entités dont les membres de la communauté internationale. Selon des sources bien informées, les partenaires ne cautionnent nullement leur revendication de mise à l’écart de l’ancien Président Andry Rajoelina dans cette course pour Iavoloha. Une démarche visant donc à disqualifier le candidat portant le dossard numéro 3. Ce qui serait totalement anti – démocratique puisque le Président sortant semble recevoir l’adhésion de la majorité de la population.
La communauté internationale plaide ainsi pour le respect de la Constitution et le maintien de la date du premier tour de la présidentielle le 16 novembre selon la dernière décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Un autre report de la présidentielle serait complètement extra – constitutionnel puisque les 60 jours après la démission du Président de la République sortant expire avant le 19 novembre.
La Rédaction


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Editorial

  • Drapeau et hymne national 
    L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île. Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le…

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