Publié dans Politique

Manifestation interdite des 10 candidats - Les Forces de l’ordre intransigeantes

Publié le dimanche, 05 novembre 2023


Il n’y a pas eu de miracle. Comme lors des précédentes annonces,  le forcing pour entrer sur la place du 13 Mai annoncé par le Collectif de dix candidats n’a pas eu lieu. Les quelques manifestants qui avaient répondu à l’appel de ces candidats récalcitrants à aller vers l’élection présidentielle et pro-Transition n’ont même pas pu se rassembler sur la place du 13 Mai à Analakely.
Les Forces de l’ordre, déployées massivement, avaient reçu l’ordre d’empêcher tout regroupement dans le cadre de cette  manifestation interdite car n’ayant pas obtenue d’autorisation. Et ce, contrairement au carnaval tenu par les partisans du candidat Andry Rajoelina qui ont défilé dans d’autres quartiers vêtus d’Orange, couleur de son parti. Cette manifestation est autorisée car elle rentre dans le cadre de la campagne électorale.
En tout cas, les attroupements des partisans du Collectif de candidats ont ainsi été dispersés bien avant d’atteindre la place du 13 Mai dans le centre-ville de la Capitale au niveau des quelques points de ralliement annoncés par les organisateurs de la manifestation. Des grenades lacrymogènes ont été tirées par les Forces de sécurité. Des barrages faits de pneus et de moellons ont été érigés par des partisans du Collectif sur certaines routes. Mais ceux-ci ont été libérés assez rapidement par les Forces de l’ordre.
Bilan des manifestations, une dizaine de personnes ont été interpellées et d’autres blessées aussi bien du côté des Forces de l’ordre que des manifestants. Il n’y a eu aucune perte en vie humaine, souligne le préfet de Police d’Antananarivo, manifestement au grand dam de l’Opposition qui en a fait l’annonce sur ses réseaux sociaux.
Après avoir tourné en rond dans la Capitale et sa périphérie, après avoir organisé deux meetings contrastés au Coliseum, le Collectif joue  actuellement son va-tout, dans son objectif d’ « entraver la tenue de l’élection présidentielle » et de « renverser le Gouvernement », selon leurs termes même. Au bord de l’essoufflement ces derniers jours, il ne reste plus à cette Opposition que l’option du forcing et de la provocation pour tenter d’obtenir gain de cause.
La rédaction


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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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